Des menaces à l’encontre du Ministre de la communication, un séjour irrégulier, des intimidations de tout genre,  » de toutes les façons, je vais appeler la présidence de la République qui va vous donner des injonctions et vous finirez par signer mon accréditation  ». Ouff, l’ancienne correspondante de RFI, aujourd’hui embauchée par Reuters a tout simplement dépassé les bornes.

Sonia Rolley est pourtant une figure de la presse internationale bien connue en République démocratique du Congo et a des très bonnes relations avec le pouvoir en place pour lequel elle a abattu un travail de titan pendant le régime Kabila.

Cette journaliste expérimentée, a été déclarée persona non grata par le régime Kabila. Elle qui maîtrise bien la politique de la RDC avec ses acteurs a fait partie des journalistes qui ont enquêté sur le détournement du régime Kabila et l’enrichissement du clan Kabila avec comme intitulé Congo Hold UP. Cette enquête qui a étalé l’enrichissement illicite du clan Kabila a fait la une des grands médias du monde, et malheureusement les auteurs dont Sonia particulièrement n’a pas été soutenue par son organe à savoir RFI.

Ce qui a crée en elle une frustration et serait à la base de son départ de la radio mondiale. Pour tous, la journaliste ne pouvait souffrir de rien quant à son retour au pays de Tshisekedi qu’elle aime tant. Mais son arrivée au mois d’octobre, elle est venue dans le cadre de la precop27 avec un visa dit de courtoisie.

Sur place, la journaliste a sollicité une accréditation qui lui a été refusé car toutes les conditions n’étaient pas réunies.

La Direction générale des migrations l’a convoquée pour la première fois, la journaliste n’a pas répondu et aurait changé d’adresse. À la deuxième convocation, après toutes les menaces faites à l’endroit du Ministre, elle a répondu croyant qu’elle l’aurait été pour recevoir son visa. Hélas non, c’était justement pour une reconduction à la frontière et ce à l’insu du Ministre de la communication et médias qui était en Egypte pour la Cop27.

La DGM ayant constaté l’irrégularité dans le séjour de la journaliste, l’a conduit à la frontière. L’état congolais, contrairement au sort que subissent les congolais lors de l’expulsion, a plutôt choisi de dépenser un peu plus d’argent pour mettre la journaliste en first classe.

À son arrivée dans son pays, l’ancienne de RFI a lancé un défi contre la République, celui de saper l’image de la RDC.

D’autres détails dans nos prochaines éditions.

La Rédaction

 

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