Alors que la candidature de Félix Tshisekedi continue à être plébiscité par ses nouveaux partenaires de l’Union sacrée pour la nation aux élections présidentielles à venir, son propre parti est au bord d’une crise interne même si les cadres et dirigeants du parti présidentiel ne veulent pas voir les choses de cette façon.

Depuis l’annonce de sa décision sur tweeter de démissionner au poste de premier vice président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a été dans les soixante douze heures plus tard désavoué par toutes les structures du parti dont il est jusqu’à présent, président intérimaire.

Une décision jugée précipitée et provocatrice par Benjamin Bajikijaie, ancien conseiller juridique de Félix Tshisekedi, président de L’UDPS.

«Kabund n’avait jamais compris qu’il était déjà un homme d’État», a déclaré d’entrée de jeu Banjamin Bajikijaie à 24 News ce lundi, avant d’ajouter ;

«Dans une société normale , aucun subalterne ne peut prendre une décision sans en informer au préalable son chef de surcroît, un président de la République qu’il a essayé de défier publiquement».

Selon ce cadre du parti présidentiel, la gestion de Kabund à la tête de l’UDPS a été à la base de plusieurs frustrations et beaucoup de départs indésirables. Il faudra estime-t-il, que la convention démocratique du parti s’assume selon les statuts pour mettre de côté Jean-Marc qui selon lui, demeure encore secrétaire général , et envisager des mécanismes légaux pour organiser le congrès avec diligence et éviter au parti une débâcle électorale qui se dessinait déjà.

Benjamin Bajikijaie reste encore convaincu qu’avec l’appui de tous et la volonté de chaque membre de son parti, l’avenir de l’UDPS est toujours meilleur.

«Rien n’est encore perdu, je pense notre parti méritait mieux que Kabund. J’en appelle ici à tous les cadres et autres dignitaires du parti lésés par la mauvaise gestion du désormais ancien président intérimaire, de se mettre autour d’une table pour se soumettre aux décisions que la commission disciplinaire prendra contre Kabund afin d’ouvrir une nouvelle page d’histoire de notre parti et se préparer déjà à offrir au chef de l’État la large majorité parlementaire dont il aura besoin pour bien servir le peuple pendant son second mandat».

En outre, Benjamin Bajikijaie estime que selon l’histoire, il n’existe pas dans son parti de personne indispensable en même d’effacer la vie de plusieurs martyrs qui ont versé de leur sang pour l’existence de “ce grand patrimoine national qu’est L’UDPS”

Faustin Kalenga

 

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