Ouverte ce lundi 19 juin à Pullman par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, la conférence internationale sur les violences basées sur le genre à connu ce mardi 20 juin la participation de plusieurs personnalités notamment celle du ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya.
En sa qualité de porte-parole du gouvernement, Patrick vMuyaya est revenu sur l’implication du ministère de la communication et médias dans la lutte contre les violences basées sur le genre, VBG.
» En terme d’implication, notre ministère est transversale car c’est une plateforme qui offre une tribune d’expression pour les femmes et les hommes engagés pour les causes de femmes.
Nous nous occupons des aspects de la communication et vulgarisation » a souligné le ministre Muyaya.
Par ailleurs, Muyaya a lancé la deuxième édition du prix des médias Henriette Eke 2023 en collaboration avec l’UNFP.
Ce concours est ouvert à tous les journalistes pour améliorer la qualité de production journalistique sur les violences basées sur le genre. Renforcer la sensibilisation et le plaidoyer sur la prévention de la violence sous toutes ses formes.
Dans son allocution, Patrick Muyaya a mis en exergue la place centrale qu’occupe la femme en tant que actrice du développement.
« Nous devons deconstruire notre perception de la femme et la voir pour ce qu’elle est càd l’actrice principale du développement de notre pays. Avec le Président de la république, Champion de la masculinité positive, multiples efforts ont été déployés pour garantir l’égalité des genres » a t-il déclaré.
Évoquant le regard que le gouvernement de la République accorde à la question des violences basées sur le genre, le Porte-parole du gouvernement s’est ainsi exprimé :
» D’abord la condamnation car la violence n’est nullement acceptable surtout pas celle qui est basée sur le genre car nous sommes très déterminés avec le Président de la République à nous assurer que homme comme femme contribue au quotidien au travail de la reconstruction de notre pays. Quand vous regardez les différents choix portés par le Président de la république dans certaines institutions et certaines portefeuilles, cela démontre que nous croyons au leadership de la femme ».
Et de poursuivre en ceu qui concerne la masculinité positive :
» Aujourd’hui, la masculinité positive pour moi c’est l’homme qui ne recoure pas à la violence, qui s’assure que la femme bénéficie pleinement de ses droits et qu’elle le joue dans la société. Je pense qu’il y a un travail fondamentalement culturel qui doit être fait au quotidien ».
Notons que conférence internationale sur les violences basées sur le genre qui se tient sous le haut patronage du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avec l’accompagnement de la Banque Mondiale se clôture le mercredi 21 juin.
Jacques Amboka
