Le  Front Commun pour le Congo réagit finalement à l’atmosphère caractérisée par les tensions mais aussi de violations des principes démocratiques enregistrées ce vendredi 12 juin au palais du peuple et alentours où les forces de l’ordre ont empêché plusieurs élus d’accéder à l’hémicycle.  Dans une déclaration publiée samedi 13 juin, la famille politique de l’ex-Chef de l’Etat Joseph Kabila, fustige ce climat inhabituel de recours à la puissance publique pour regler des conflits au sein des institutions.

 » Le FCC est préoccupé par le recours abusif devenu recrurent à la puissance publique pour régler les conflits inter ou intra-institutionnelles là où pourtant des règles du jeu clairs fixées par la constitution et les lois de la République existent  » peut-on lire.

Le FCC a en outre rappelé le principe de l’inviolabilité du siège du parlement qui malheureusement violé mais aussi avec des restrictions empêchant les élus du peuple d’y accéder pour exercer librement. Pour le FCC, cette pratique peut avoir des conséquences fâcheuses comme l’histoire nous rappelle.

 » Le FCC rappelle que la tentative irrésistible d’empêcher l’institution parlementaire à fonctionner a été à la base de grandes crises qui ont émaillées le pays depuis les années 1960″ précise le communiqué .

La plateforme chère à Joseph Kabila appelle par ailleurs les animateurs des institutions de respecter chacun les prérogatives qui lui sont dévouées.

Le Front Commun pour le Congo, majoritaire dans les deux chambres du parlement et aux assemblées provinciales exige que soient immédiatement mis fin à ses pratiques de triste mémoire qui constituent un recul par rapport aux avancées démocratiques engagée par la RDC au cours de ces deux dernières décennies et que leurs auteurs soient sanctionnés par la loi.

Dans son communiqué de ce samedi, le FCC  apporte tout son soutien à tous les élus, particulièrement ceux de la majorité parlementaire et aux présidents de deux chambres.

Rappelons tout de même que,  les tensions enregistrées, sont consécutives à la demande du Conseil d’Etat de surseoir l’élection de son premier vice-président en remplacement de Jean-Marc Kabund déchu il y a quelques jours. Le bureau de la chambre basse n’a donc pas voulu se soumettre à cette démarche et a maintenu sa procédure de vote.

Ce qui a justifié la présence des forces de l’ordre saisies par le Conseil d’Etat avec ordre d’empêcher la tenue de vote.

Rédaction

By 24news

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