En tournée depuis 4 jours, dans le grand Kasaï, le chef de l’État a consacré la journée de lundi 27 décembre à la visite de la société chinoise d’exploitation minière SACIM, implantée au Kasaï Oriental dans le territoire de Miabi.

À son arrivée, Félix Tshisekedi s’est imprégné des réalités et grognes sociales des agents de ladite société avant de se pencher sur les conflits miniers opposant la Miba à la société chinoise SACIM.

Dans le but de vouloir résoudre d’urgence la crise sociale des agents qui secoue cette société et mettre définitivement terme à plusieurs anti-valeurs dénoncées au sein de cette entreprise, le chef de l’État congolais a instruit aux membres du gouvernement sur le lieu de mettre en place une commission mixte afin de sauvegarder l’intérêt général des uns et des autres. Cette commission sera présidée par le minsitère du portefeuille, d’autres minisitères sectoriels ainsi que quelques collaborateurs du chef de l’État au sein de son cabinet et une délégation parlementaire selon la présidence.

La société civile qui a salué cette implication personnelle du chef de l’État, souhaite également prendre part à cette commission mixte pour ajoute-t-elle “privilégier également les intérêts communautaires et le droits de sol”.

Plusieurs pressions médiatiques et parlementaires des élus du coin dont le député national André Léon Tumba Mukendi qui reproche à la firme chinoise de n’avoir pas respecté le contrat social consistant à la prise en charge équilibrée des agents, l’électrification du territoire de Miabi, la mise en place des infrastructures routières et sanitaires.

 

Dans ses différents plaidoyers à l’assemblée nationale comme dans les interviews à 24 News et autres dénonciations médiatiques, le député UDPS avait également appelé à un audit de l’IGF en vue d’établir les responsabilités sur “le cauchemar” auquel fait face la population de Miabi depuis l’implantation de la SACIM sur son sol.

Suite à toutes ces dénonciations, une mission de l’inspection générale des finances avait également été dépêchée sur le lieu pour un rapport détaillé auquel Félix Tshisekedi a eu accès, rapporte un responsable du comité de gestion de la firme chinoise qui dénonce toute instrumentation des agents et rappelle par ailleurs que la SACIM “est une société sino-Congolaise à part égale.

En outre, le passage du chef de l’État à Miabi pour s’imprégner de toutes ces réalités à la base de la faillite de la Miba a permis aux agents et travailleurs de la SACIM d’exiger l’incorporation du banc syndical pour pérenniser le dialogue avec le comité de gestion qui n’entend pas les choses de cette oreille.

Faustin Kalenga

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