Alors que le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila venait de lever l’option de surseoir à toutes les marches prévues contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI, les parties prenantes à la réunion de l’hôtel de ville ont maintenu leurs activités, évoquant les dispositions constitutionnelles qui garantissent la liberté des manifestations publiques.
Situation apparemment difficile à gérer dès ce jeudi quand on connaît la capacité de mobilisation du parti présidentiel et de la coalition Lamuka. Le PPRD vient s’ajouter à liste, visiblement pas avec l’intention de manifester mais plutôt de gâcher la fête comme dans ses habitudes.
Avec cette croisade des marches, il y a lieu de se poser la question sur l’utilité voire l’importance de toutes ces manifestations, légales soient-elles, si ce n’est d’ accomplir les agendas cachés des uns et des autres, estime un analyste qui, par ailleurs, appelle les autorités de la ville à s’assumer pour ne pas confondre l’Etat de droit à l’Etat anarchique.
Faustin Kalenga