Sceptique depuis la publication du calendrier électoral par le Président de la CENI le weekend dernier, le député National Gratien Iracan de Saint Nicolas invite le président de la centrale électorale à privilégier le consensus autour dudit calendrier afin de mettre en confiance toutes les parties prenantes au processus.
«Je pense que le calendrier électoral tel que publié, n’inspire pas confiance de toutes les parties prenantes. Il est donc de l’intérêt de la CENI de privilégier le consensus pour rassurer tous les compétiteurs», a déclaré à 24 News l’élu de l’Ituri.
Le député de Ensemble pour la République note dans son entretien ce mercredi avec la rédaction de 24 News les contraintes sécuritaires et logistiques évoquées par la CENI avant la publication du calendrier constituent pour lui, un élément nécessaire qui justifierait la non organisation des élections par la CENI en 2023.
«Il est vrai que le calendrier électoral a été publié. Mais dans un contexte où le président de la CENI évoque des contraintes sécuritaires et logistiques qui ne semblent pas tenir d’ici décembre 2023, il est totalement illusoire d’espérer la tenue effective des élections conformément au calendrier. Ceci suscite déjà plusieurs interrogations», s’indigne-t-il.
La CENI devait tenir compte poursuit Gratien Iracan des revendications de l’opposition notamment le Parti de Martin Fayulu et le FCC de Joseph Kabila pour garantir sa fiabilité et son impartialité. “le contraire serait de l’arbitraire”, ajoute l’élu de l’Ituri.
S’agissant du candidat unique de l’Union sacrée de la nation, le député de Ensemble qui réaffirme l’appartenance de son parti à la famille politique du chef de l’État, estime cependant que l’union sacrée de la nation “n’étant pas une plateforme électorale mais plutôt de gouvernance, doit procéder à des préliminaires avec tous les partis membres et projeter des perspectives électorales qui détermineront l’approbation de tous sur le choix d’un candidat”, faire le contraire conclut Gratien Iracan, pousserait les uns et les autres à soutenir leur leader politique. C’est-à-dire Moïse Katumbi candidat président de la République de Ensemble.
Faustin Kalenga
