C’est depuis près de deux semaines que l’affaire Kanga opposants la FECOFA à le FEGAFOOT a sonné tel un glas dans le milieu sportif africain.
Un sujet congolais, devenu Gabonais illégalement est à l’origine de ce feuilleton qui risque de voir les léopards être récupérés à la Coupe d’Afrique des nations CAN 2022 qui se jouera au Cameroun.
La CAF étant officiellement saisie, a pris à son tour soin de tenir informer la fédération concernée qui, par une correspondance, a déposé ses moyens de défense sans lesquels une grosse boulette a été commise qui peut faire des affaires aux léopards de la République démocratique du Congo, relève sur canal+, un expert qui a eu accès au document.
«Dans le document auquel j’ai eu accès, le Gabon a commis une grosse boulette de falsifier même la date et le lieu de naissance du joueur Kanga, ce qui va sans doute coûter cher aux panthères du Gabon quand on voit l’évolution du dossier et autant des jurisprudences», explique-t-il sur Canal+.
Dans ce feuilleton, la FECOFA qui dit détenir les pièces d’identité et la licence du joueur Kanga dont la nationalité est congolaise à 100% et 1985 comme année de naissance, s’est vue surprise de constater que le nouveau sujet Gabonais serait né au Gabon et en 1990 soit cinq ans après sa véritable date de naissance. En attendant le verdict de la CAF sur le dossier, toutes les voix convergent sur la probable qualification de la RDC à la CAN Cameroun 2022, même si le verdict n’est pas encore tombé et la fédération Congolaise a appelé tous ses sociétaires à observer un silence sur le dossier tout en renouvelant sa confiance à la CAF.
Faustin Kalenga
