La lutte contre la nuisance sonore et les marchés pirates à Kinshasa sont une priorité pour le commissariat provincial de la police. Lors d’une parade au stade des martyrs qui tenue le vendredi 10, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a clairement averti la population, soulignant que ces pratiques perturbent la tranquillité publique et la sécurité des habitants.
« La population kinoise doit savoir que la nuisance sonore est une infraction. Nous allons la réprimer et nous commençons dès maintenant. » a épingler le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.
Les quartiers comme la Gallérie présidentielle, la place des évolués, Huileries, Nyangwe, Kalamu et Debonhomme sont particulièrement visés par les opérations de répression de la nuisance sonore. Le commissaire a insisté sur le rôle de la population dans le respect des lois et des ordres, notamment en évitant d’installer des marchés pirates le long des routes et sur les places publiques.
Malgré l’existence de lois interdisant les tapages nocturnes et diurnes en RD Congo, les bars, les restaurants, les églises ne semblent pas respecter les lois, leur application reste un défi. Des ordonnances datant de 1925 et 1975 réglementent les heures d’ouverture des débits de boissons qui stipulent que les heures d’ouverture de tout débit de boisson sont fixées de 18h à 23h de lundi à vendredi et de 18h à minuit le samedi et de 11h à minuit le dimanche et jours fériés légaux. Et l’edit 005 du 9 octobre 2012 sanctionne les tapages avec des amendes allant jusqu’à 1 million de francs congolais pour les récidivistes.
Malheureusement, ces mesures ne suffisent pas à endiguer le problème dans de nombreux quartiers de Kinshasa. Les autorités peinent à faire respecter la loi et à garantir la quiétude des habitants. Il est crucial que des actions concrètes soient prises pour mettre fin à ces pratiques illégales et assurer un environnement sûr et paisible pour tous les résidents de la capitale congolaise.
Junias NTUMBA, stagiaire