La Première Ministre de la République démocratique du Congo est en consultation en vue de la formation de son gouvernement. La cheffe de l’exécutif congolais a déjà reçu presque tous les gros poissons de l’Union Sacrée qui, visiblement n’ont en commun que le soutien au Chef de l’État, alors que les visions et ambitions divisent.
Selon plusieurs sources, si elle n’est pas retardée par les caprices des politiciens, elle pourra présenter la liste des membres de son gouvernement cette semaine. Pour un poste, Judith Suminwa Tuluka exige 3 noms tout en insistant sur la compétence, l’expérience et la bonne moralité.
Pour cette équipe, l’on parle d’une sensible diminution de l’effectif qui pourrait tourner autour de 45 ministres (VPM, ministres d’État, ministres et vice ministres) y compris la PM. Cette option est aussi celle du Chef de l’État qui a souhaité réduire le train de vie et la taille du gouvernement.
Sur ce point, les avis peuvent bien diverger dans un contexte où la famille politique su Chef de l’État qui a battu campagne pour sa réélection voudrait, chacun avoir sa part du gâteau. Et pourtant, si l’on considère que le pouvoir est un gâteau que l’on doit se servir pour avoir imprimer quelques t-shirts à l’effigie du Chef, ou pour avoir exhiber quelques pas de danse à son honneur, alors, on participerait ainsi à la disparition de ce pays.
C’est à ce point que Judith Suminwa Tuluka se fera d’ennemis, face aux politiciens cupides qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Pour Judith, il est hors de question de travailler avec les autorités morales des partis politiques et regroupement.
Dans son exigence, elle inclu entre autres, au delà de présenter 3 candidatures par poste, les candidatures des femmes sont souhaitées. Les PP et regroupement politiques doivent privilégier les jeunes compétents et la répartition des postes se fera selon le poids politique et les profils des candidatures présentées.
Pour nombre d’observateurs, la taille du gouvernement est le premier indicateur pour évaluer la chance de réussite du gouvernement, le premier à être conduit par une femme en République démocratique du Congo.
Jacques Amboka
