Déniché très tôt par Mobutu, Mokolo Wa Pombo a intégré le cercle du pouvoir sous Mobutu pour parcourir plusieurs poste jusqu’à atteindre le poste le plus stratégique du chef de renseignement, un des postés clés du régime.
Né en 1945, Mokolo est une figure comptée parmi les chevronnés de la scène politique congolaise. L’homme est pourtant très réservé et effacé. Mokolo Wa Pombo est revenu au pays après un temps passé à l’étranger à la suite de la chute du Maréchal Mobutu.
Il sera élu premier vice-président du Sénat en 2007, avec comme chef direct, un autre routier de la politique congolaise, à savoir Léon Kengo Wa Dondo.
Le poste qu’il occuppera pendant 2 législature sous Joseph Kabila.
À l’avènement de Félix Tshisekedi, Mokolo a été élu pour la 3e fois consécutive, sénateur. Il prenait rarement la parole et quand il le faisait, c’était pour des interventions pertinentes à la dimension d’un homme d’État.
Père d’une famille nombreuse et, Engambe Edo comme l’appellent certains, entretient des bonnes relations avec plusieurs dirigeants du continent. Avec le feu Eduardo Do Santos, ancien président angolais, Mokolo Wa Pombo était un ami.
» Une fois le président angolais est arrivé à Kinshasa, il devrait y passer nuit. C’était sous Joseph Kabila. Tard dans la nuit, il a appelé Mokolo Wa Pombo qu’il appelait homo. Mokolo lui a rejoint et Do Santos lui a demandé de prendre place à bord du véhicule avec lui pour l’accompagner. Il voulait visiter Barumbu. Avec une petite escorte de 3 jeeps, les deux amis ont fait excursion à Barumbu autour de 1 heures du matin.
» Voilà homo, j’ai vécu ici sur cette avenue dans cette parcelle là. Ça n’a pas beaucoup changé » à dit Edouardo Do Santos à son ami, selon notre Source, un proche de cet homme de 75 ans père de nombreux enfants dont la star Kaysha Monkolo Jr.
Engambe Mokolo Wa Pombo, Nsomi Y’a Libinza, est donc un homme malgré sa riche expérience professionnelle, un homme très effacé et peu loquace.
Jacques Amboka
