La synergie des mouvements citoyens et groupes de pressions œuvrant dans la ville de Goma se disent préoccupés par l’embargo et la mesure de certification sur l’achat d’armes de guerre contre la RDC, par le conseil de sécurité des Nations-Unies.

Devant la presse mardi 29 novembre à Goma, les militants de ces structures citoyennes regrettent de constater le maintien de ces mesures de la communauté internationale, alors que le pays fait face à l’agression étrangère.

Cependant, ces citoyens Congolais accordent au Conseil de sécurité des Nations-Unies un moratoire de 48 heures, pour lever cet embargo.

« Nous fustigeons le plan macabre de la communauté internationale visant à pousser la RDC à négocier avec les terroristes qui ne cessent de causer morts et désolation au sein de la population, en maintenant l’embargo qui est en cœur. Cependant, vu que les terroristes du M23 n’ont répondu favorablement à l’appel du cessez-le-feu et du retrait immédiat tel que statué dernièrement au mini-sommet de Luanda sur la paix et la sécurité, nous, la population du Nord-Kivu en général, et celle de Goma en particulier, réunie au sein des mouvements citoyens et organisations de la société civile, exigeons au conseil de sécurité de Nations-Unies de lever, dans 48 heures, l’embargo sur l’achat d’armes contre la RDC. Dans le cas contraire, nous lui exigerons de fermer toutes ses agences dans notre pays », ont-il écrit.

Dans ce même communiqué, la synergie des mouvements citoyens et groupes de pression a annoncé une marche pacifique pour le jeudi 1er décembre prochain, suivie d’un sit-in devant les consulats des pays membres du conseil de sécurité des Nations Unies et la MONUSCO à Goma.

Daniel Muhindo

 

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