C’est au coeur du Congo que l’histoire de Catherine Nzuzi Wa Mbombo commence, Dans la région du Kasaï. Elle voit le jour le 19 Décembre 1944 à Tshumbe sainte Marie, l’actuelle Sankuru. Fille d’un  » Évolué « , Une Catégorisation créée et mise en place par l’autorité coloniale Belge à l’endroit des indigènes congolais, Elle est envoyée a l’école de congregation des Soeurs de la Charité de Jésus et de Marie à Luluaburg et n’a pas eu à faire des grandes études.,Née d’une famille politique et très proche de son père, choisit d’abord les affaires. Puis elle suiva le chemin de la politique comme certains membres de sa famille, notamment son père Henri Nzuzi Kamande, et ses deux frères Emmanuel Nzuzi et Vincent Nzuzi, qui deviendra plus tard ministère de l’information et de la presse sous Mobutu. 

Au Début 1961, dans la foulée de l’élimination de Lumumba, 12 nationalistes Lumumbiste dont Emmanuel Nzuzi, le frère aîné de cette dernière, sont arrêtés à Léopoldville et exécuté sommairement le 17 Février 1961à Kasengulu par les forces d’Albert Kalonji.

C’est à Bruxelles que la jeune Catherine âgée de 19ans, apprend l’exécution de son frère. La tragédie qui va l’affecter au point son projet d’études universitaires et choisi plutôt de se lancer dans les affaires, d’abord comme commerçante de pagne, puis elle monta MAICOFROID  » Maison industrielle de commerce et du froid « , qui sera plus tard l’une de ses plus belles réussites commerciales, s’arrêtant pas là elle élargit également son activité dans l’immobilier.

Passée par le présidence de la section de la commune de Léopoldville actuelle Gombe, le secrétariat général du Mouvement pour l’émancipation de la femme, le corps des volontaires de la République, elle devient l’inspecteur d’Etat, une fonction intermédiaire entre le ministère de l’intérieur et le gouverneur de province où elle contrôle 6 provinces, nommée tour à tour Commissaire provincial, vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, gouverneur du Bas Zaïre, actuelle Kongo Central , poursuivant sa montée, elle est nommée d’abord membre du Bureau politique du MPR. Pour enfin atteindre le poste de 2e vice-présidente du Comité Central du MPR Parti-Etat, la fonction qui de la Constitution de l’époque était équivalent de Vice-président de la République.

Elle occupera par la suite le ministère des affaires humanitaires dans le gouvernement 1+4 en 2002 et elle se présente à la magistrature suprême, la presidence où elle termine avec 65.188 voix.

Une carrière politique qui a durée près de 50 ans, un parcours glorieux, Catherine Nzuzi Wa Mbombo, devient aujourd’hui une figure incontournable de la politique féminine congolaise.

Tiré du magazine Congo au féminin

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