Née le 02 novembre 1949, d’un père militaire, dans le camp Leopold ll, actuel camp lieutenant-colonel Kokolo dans la capitale congolaise, Micheline Sasa est Fille d’Alexandre Sasa Mwaka, et de Véronique Diyuwa Yengo. Elle est 6e d’une famille de 11 enfants dont 4 décédés, Micheline est aujourd’hui l’un de visage incontournable de l’épanouissement féminine. 

Bénéficiaire d’une Bonne éducation mise en place par l’administration coloniale , en 1955 son père obtient pour elle une Bourse d’études au pensionnat de Mbanza-mboma dans l’actuel Kongo central, et elle est rappelé par sa famille en 1960, où elle termine finalement ses études primaires à l’école officielle du camp.

Alors inscrite pour ses études secondaires au lycée Sacré-Cœur à Kinshasa-gombe, dans la section Gréco-latine, où elle découve la possibilité de devenir parachutiste. Par une annonce faite à la radio, elle apprendra à cet effet le recrutement des femmes par l’armée nationale congolaise, l’idée entreprise par le fée président Joseph Mobutu, chef de l’Etat de l’époque.

Micheline répond à l’appel, tout comme des milliers d’autres congolaises, la décision de cette dernière n’a pas laissé indifférents les membres de sa famille. En effet ces derniers, notamment son grand frère Augustin Sasa Muaka et Alexandre son père, car ils auraient voulu qu’elle continue avec les études plutôt qu’integrer l’armée.

Elle passa avec succès des tests d’admission au CIP, avec l’assistance technique militaire israélienne qui forma les premières unités parachutistes de l’ANC ( l’Armée Nationale Congolaise)jugée excellentes, elle et 21 autres recrues, soit une unité de 22 recrues , sont alors envoyés en israël à l’issue d’une procédure de sélection rigoureuses, pour y suivre une formation d’officiers supérieurs et sous-officiers à Haïfa en Mai 1967.

La formation touchant à sa fin, Micheline et ses camarades d’armes sont prises par une nouvelle, car l’Israël venait d’entrer en guerre contre l’Égypte, et ainsi elles se sont retrouvées au coeur d’une des batailles les plus épiques de l’histoire de l’Israël, bien que n’ayant pas pris part de façon directe au conflit.

Puis elle passa une formation de 18 mois au fameux centre de formation de Kota Koli, d’où à son retour elle obtient le grade de Major le 1er juillet 1987, en 1990 elle est nommée directrice des oeuvres sociale et devient la première femme lieutenant-colonel en 1992.

Quatre ans après elle est nommée colonel et à c’est effet, elle prend la fonctionne de Directeur adjoint de la cooperation militaire au secrétariat général de la Défense.

Mobutu tombé, Laurent Désiré Kabila au pouvoir, d’où la situation au sein de l’armée est devenue dure, en effet depuis la chute de la deuxième République, Micheline Sasa et d’autres officiers , n’ont plus jamais reçu d’ascension. C’est en juillet 2013, que la bonne nouvelle tombe, aux côtés de Marie-Josée Mbuyi tshivudi et Bolingo Lese Rendu, Micheline Sasa est nommée général de brigade, ordonnance signé par le président Joseph Kabila.

Près de 52 années à oeuvrer au sein de l’armée congolaise pour l’intérêt national, la générale Micheline Sasa à reçu au près de la première dame actuelle Denise Nyakeru , un diplôme de mérite pour l’engagement tant dans l’armée que dans la cause de la femme congolaise.

Un parcours très aspirant, car l’histoire de cette dame , jadis dans la promotion des premiers parachutistes de l’armée congolaise, témoigne d’un parcours élogieux, à forcer les portes et à à briser les clivages du genre.

Tiré du Magazine Congo au Féminin

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