Les activités socio-économiques dans la ville de Beni au Nord-Kivu ont tourné au ralenti ce mardi 16 avril. Une réponse à l’appel des groupes de pression qui ont demandé aux habitants d’observer une ville morte afin de protester contre l’insécurité qui ne s’arrête pas dans cette ville faisant des victimes au quotidien.
L’on pouvait constater les effets de la ville morte au centre ville comme dans des quartiers périphériques où les jeunes ont érigé des barricades dans plusieurs avenues.
« Je n’ai pas ouvert mon magasin pour respecter le mot d’ordre. C’est bien que c’est pour moi un manque à gagner, mais quand on considère l’intérêt de cet appel, je pense que nous devons respecter, il y en a de nos vies qui sont menacées », a déclaré sous l’anonyme un commerçant.
Beni est la cible des attaques terroristes menées par les ADF plongeant les habitants dans une profonde psychose. Les FARDC, en action commune avec les éléments de l’armée ougandaises multiplient les patrouilles avec but de traquer les ADF.
Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression ont décrété deux journées sans activités mardi et mercredi en ville, après les récentes tueries des civils par des terroristes ADF, dans les quartiers périphériques de la commune de Mulekera.
Bolangi
