Après autant de reports, de ratés, de réunions interminables pour la tenue des Jeux de la Francophonie en République Démocratique du Congo, la communauté francophone s’est enfin réunie pour la grande fête autour du sport et de la culture à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Le go a donc été donné ce vendredi 28 juillet par le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi qui a prononcé le mot d’ouverture au cours d’une somptueuse cérémonie haute en couleur qui a enregistré divers spectacles clôturés par Fally Ipupa.

Par ces jeux de la Francophonie, que la RDC a accepté d’abriter après le désistement du Québec, le pays de Tshisekedi s’était mis une corde au cou. D’aucuns ne donnaient pas la chance au gouvernement congolais de gagner ce pari qui a commencé par la construction d’infrastructures sportives et connexes que le pays n’a jamais connues.

Ils ont été nombreux à se montrer sceptiques décourageant la décision prise par Félix Tshisekedi d’organiser ces jeux. Le Chef de l’Etat congolais a souligné l’importance de ces jeux, qui cimenent les relations entre les pays ayant en commun l’usage de la langue française.

 » Ces IXè jeux de la Francophonie sont enfin le symbole des valeurs et objectifs de la Francophonie ainsi que de l’appartenance à la famille francophone. Notre pays a l’ambition d’y jouer un rôle significatif en tant que deuxième pays francophone après la France en nombre de locuteurs et le grand d’ici à l’horizon 2050″, a déclaré Tshisekedi.

Qui a poursuivi :

 » À ce titre, l’avenir de la Francophonie se joue également en République Démocratique du Congo. Cest pourquoi, conscient de sa responsabilité au sein de la Francophonie, notre pays est décidé de s’assumer pleinement. C’est pourquoi notre peuple et ses dirigeants ont consenti des sacrifices pour organiser ces jeux dans une conjoncture difficile dûe à la pandémie de Covid-19 et la crise de sécurité à l’Est ».

L’on ne s’attendra certainement pas à une organisation parfaite, même les supers puissances ne réussissent pas une organisation parfaite de grandes rencontres sportives ou dans leurs pays malgré tout ce dont elles disposent en termes des moyens. Tshisekedi, l’a souligné.

 » Aucune oeuvre n’étant parfaite, des failles ne manqueront certainement pas d’être relevées. Cependant tout a été mis en oeuvre pour que ces IXè jeux de la Francophonie soient un franc succès ».

Il est vrai qu’après le scepticisme, les critiques, tout congolais, épris d’esprit patriotique présent au stade des Martyrs ou regardant à la télévision ou sur les réseaux sociaux, au pays ou à l’étranger, s’est senti fier de voir ce qui s’est passé ce vendredi 28 juillet au stade des Martyrs.

En acceptant d’organiser les IXè jeux de la Francophonie, Félix Tshisekedi a fait preuve d’orgueil à la manière de Mobutu qui a organisé le combat du siècle entre Mohammed Ali et George Foreman en 1974.

Par ces jeux, quels que soient les résultats stratégiques des athlètes congolais qui y participent, la RDC est gagnante rien que par les infrastructures sorties des terres et réhabilitées.

 » Par moment, nous devons oublier nos querelles politiciennes pour reconnaître le côté positif des uns et autres. Je ne partage pas la même vision que Félix Tshisekedi, mais là, je dois reconnaître qu’il est orgueilleux et cet orgueil élève aujourd’hui tout un peuple qui, depuis des années, n’a jamais vécu ce que nous voyons maintenant. Chapeau bas à la RDC « , nous a déclaré un acteur politique sous l’anonymat.

 

Jacques Amboka

 

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