La situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo reste préoccupante avec l’activisme de la mission d’expédition du Rwanda en RDC dénommée le M23 qui contrôle encore des territoires congolais, c’est en dépit de l’accord de Luanda qui a souligné la nécessité pour ce mouvement de se retirer.

Alors que les troupes de l’EAC ont été déployées sur les zones de front avec pompe, triste est de constater que ces troupes affichent une belle complicité avec le M23 et affichent une attitude d’hostilité vis- à -vis des Forces armées de la RDC à qui elles devraient plutôt prêter main forte.

Une situation qui a agacé le chef de l’État congolais qui ne s’est plus retenu et a craché sa colère lors d’une conférence de presse tenue à Gaberone ,mardi 9 mai conjointement avec son homologue botswanais,le président Eric Masisi.

L’ attitude des troupes de l’EAC , déjà vomies par la population de cette partie du pays en particulier et par toute la RDC en général sème le doute sur la réelle volonté de ces troupes de s’investir pour la cause du peuple congolais.

Beaucoup se posent la question sur le rôle que joue particulièrement le Kenya, dont le commandant de l’EAC qui a démissionné,il y a quelques semaines .
Il avait évoqué des menaces dont il serait victime, menaces dont il n’a jamais informé les autorités congolaises pour qu’elles prennent les mesures et prennent des dispositions pour assurer sa sécurité.

Comme si tout se jouait dans une très belle synergie, le président Kanyan a , à son tour nommé son remplaçant, sans consulter son homologue Félix Tshisekedi, comme si la RDC était une de provinces du Kenya où il a autorité de faire ce qu’il veut.

Nombre d’observateurs essaient par ailleurs d’analyser les actions menées par le président sortant du Kenya, Uhuru Kenyatta qui pour beaucoup , sauf erreur de notre part , est compté parmi les amis de Félix Tshisekedi ainsi que son successeur.

Le président sortant qui avait soutenu la candidature de son opposant à la présidentielle au Kenya , n’est-il pas en conflit avec son successeur sur la question de la RDC, ce qui pousse le président du Kenya à se rallier plus du côté de Paul Kagame?

Autant de questions qui peuvent tant soit peu ouvrir les yeux des dirigeants congolais quant à la recherche des alliés dans ce conflit qui déchire l’Est de la RDC depuis des années.

Jacques Amboka

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