La réforme dans le système de paiement, progressivement, via le paramétrage des TPE en monnaie nationale, est une option technique d’adaptation à l’évolution technologique, mais imposer une monnaie dans un contexte de la superposition monétaire comme en RDC, serait plus une question qui renvoie à la légitimité accordée par opérateurs et agents économiques. 

Objectif : lutte contre la dollarisation.

La déstabilisation du cadre macroéconomique avec les mouvements des capitaux au solde déficitaire dans la balance de paiement, la mauvaise qualité de la dépense publique de mise ; fixent en tendance haussière et constante le taux de change et l’inflation dont la maîtrise détermine plutôt un cadrage pertinent.

Les TPE en franc CDF exclusivement , afin de clôturer les comptes en devises liés auxdits TPE = supprimer sa comptabilisation au principal et sa fonctionnalité en accessoire, pour éviter notamment qu’advienne toute information qui *implique* écriture sur ledit compte. Pour faire simple, le compte en USD n’existera plus juridiquement pour le secteur marchand, même économiquement car aucun opérateur voudra qu’un compte courant existe pour rien tout en payant les frais mensuels de tenue dudit compte.

Les TPE ont été choisis dans cette entreprise de dédollarisation « de fait et en Droit de la régulation du système financier » vu l’opportunité de la transformation digitale des activités à l’ère du numérique.

Ceci doit être clair ! C’est une politique monétaire des moyens.

C’est tout naturellement un choix enclin à de nombreuses performances (en terme de traçabilté, rapidité et sécurité) pour facilité la transition des modalités dans les réformes du système financier en orbite.

Ce que la BCC ne dit pas ouvertement, en faisant avec le langage politicien : elle écrit aux établissements des crédits (pour le besoin de la cause) en disant qu’ils ne sont pas concernés avec leurs moyens des paiements d’activités, même pour l’heure, c’est eux qui font le paramétrage et sont gestionnaires des comptes liés aux terminaux  comme diraient les politiciens C-Bpour augmenter l’impôt, ce n’est pas une charge de plus mais un petit effort collectif_ pour soutenir davantage l’État en difficulté. Malheureusement, il faut absolument la stabilité de la monnaie qui, est le thermomètre de l’économie qui est encore si faible.

La monnaie locale ne faisant pas confiance et les opérateurs tournés vers l’extérieur, sinon à la fin des comptes, dans le processus de la création de la richesse dans le marché en RDC.

Notre économie est donc extravertie comme on dit et on ne paie rien à l’étranger en Franc congolais, d’où beaucoup d’attention vu que TPE ont des liens existentiel et opérationnel avec les comptes bancaires qui devront être orientés (tout au moins en lien avec les activités commerciales), « méthodiquement » en franc local, selon l’objectif à long terme.

Il y aura bien sûrement une sollicitation assez importante du franc congolais (dans le marché agrégé) pouvant améliorer sa valeur, théoriquement, mais aussi le dollar USD qui répond seul de toutes les demandes vers l’extérieur pourra poser le bémol et remettre les choses au statu quo ante (l’état initial). Ceci impliquerait un cercle non vertueux, avec une demande symétrique et asymétrique du dollar USD pour couvrir, outre le prix de transfert et du SWIFT interbancaire surtout avec l’étranger pour des licences I & E, mais également le double change avec un taux d’achat de la devise par conséquent qui a toujours été plus important que le taux de vente dans les mêmes conditions du double change (pour préserver le pouvoir d’achat selon la BCC). N’oublions pas que c’est secondaire car cette politique monétaire entend en premier valoriser le franc CDF. Comme la Gouverneure a voulu faire entendre suivant la mise au point de la décision.

À la fin, on rentrera dans la case du départ si l’élément « confiance » (pour l’épargne et l’étalon de mesure de la valeur nominale) qui passe par la stabilisation n’est pas assurée. Aussi, la croissance économique / la valeur ajoutée du PIB n’est pas au rendez-vous, comme amortisseur des chocs exogènes du commerce international.

La BCC aurait fait mieux de créer d’abord les conditions de la demande qualitative de l’offre des réserves de change qu’elle a pourtant et soutenir l’économie nationale, en pari de subtilité.

Maître Aristote Tshikunga Mawanga

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