Déployés sur le sol congolais mardi 6 décembre soir pour enquêter sur les massacres de Kishishe dans le territoire de Rutshuru orchestrés par les présumés rebelles du M23.

 

 

Ces enquêteurs de la mission onusienne en RDC disent avoir interrogé 52 victimes et des témoins occulaires sans se rendre à Kishishe et Bambu en raison de protection de ces enquêtés.

 

Dans leur rapport, ils confirment que les combattants du M23 ont tué au moins 131 civils dont 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants « au cours d’actes de représailles contre les populations civiles perpétrés les 29 et 30 novembre, à Kishishe et Bambo. Ce document précise que les victimes ont été exécutées arbitrairement par balles ou à l’aide d’armes blanches. Ce bilan provisoire fait état également de 8 personnes blessées par balles et de 60 actes de kidnapping. Au moins 22 femmes et 5 filles ont été violées, ajoute le BCNUDH et la MONUSCO.

 

Toujours dans ce document, la MONUSCO ajoute que ces violences ont été commises dans le cadre d’une campagne des meurtres, des viols, d’enlèvements et des pillages contre ces deux villages du territoire de Rutshuru en représailles à des affrontements entre le M23 et la force démocratique de la libération du Rwanda (FDLR-foca) et des groupes armés Mai-mai Mazembe et Nyatura, coalition de mouvement pour le changement.

 

Les enquêteurs de la MONUSCO et du BCNUDH souhaitent, disent-ils, se rendre dans les plus brefs délais à Kishishe et Bambo pour poursuivre les investigations. Le bilan de l’enquête préliminaire pourrait évoluer.

 

 

 

Daniel Muhindo

 

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