Après l’annonce de la livraison des cartes nationales d’identité à partir du mois de juin 2023 par le Premier Ministre Congolais Sama Lukonde, la société civile du Nord-Kivu exige que les zones en proie aux groupes armés étrangers soient libérées et accessibles à leurs populations et replacées sous l’autorité de l’État.

C’est pour éviter que les cartes nationales d’identité soient livrées aux personnes de nationalités étrangères, affirme Edgard Kathembo Mateso, premier vice-président de la société civile du Nord-Kivu.

Nous savons qu’au Nord-Kivu et en Ituri, les auteurs des massacres ont chassé les populations de leurs terres et peuvent y avoir placer des inconnus. Également, depuis 2011 il a été décrié un mouvement migratoire du sud vers le nord des personnes inconnues pour s’installer dans les zones en proie aux massacres entre les limites des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri », a-t-il fait savoir

Celui-ci pense aussi que pour prévenir que les cartes ne soient pas distribuées aux étrangers, la société civile et les autorités de base soient associées aux opérations de récolte de données et de leur déploiement.

Gires Kasongo, correspondant

 

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