Le procureur général près la cour de cassation Firmin Mvonde, a à travers une correspondance adressée au procureur général de Kinshasa Matete le samedi 27 avril ordonné l’ouverture d’une information judiciaire contre Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, qu’il accuse de faux bruits,incitations à la révolte et attentats contre les vies humaines.
Réagissant à cette correspondance, le journaliste, expert politique et ancien responsable de l’Afrique francophone à la radio Vatican Jean Pierre Badjoko, a critiqué cette décision du procureur général près la cour de cassation.
Pour cet ancien journaliste, cette décision de Firmin Mvonde , peut avoir des répercussions qu’il ne saura maîtriser à la longue;
» C’est le même procureur général près la cour de cassation qui avait intimidé les gens en déclarant qu’il aura des interpellations de ceux qui remettrons à cause les conclusions des enquêtes judiciaires sur la mort du député Chérubin Okende dans les prochains jours ? Si c’est lui ,alors qu’il sache qu’il s’engage dans un terrain qu’il ne pourrait maîtrise. Par la suite ,le président Tshisekedi a déjà dit tout de ce qu’il pense de la justice de la RDC. Et nous le savons tous » , a écrit Jean Pierre Bodjoko.
Il sied de signaler que cette décision du procureur général près la cour de cassation fait suite à la déclaration du cardinal Fridolin Ambongo faite sur l’Agence Fides , où il avait selon cette agence déclaré que le gouvernement congolais aurait distribuer des armes aux Wazalendo et les FDLR, quelques jours après ,l’agence Fides a dédouané le prélat congolais en disant qu’il n’a pas tenu ces propos et que l’agence avait mal interprété les propos du cardinal.
Zephyrin Pengume
