Palette à main et boule , c’est à Jean-Marc Kabund a Kabund qu’est revenue la première livraison du match de ping-pong. C’était le lundi 18 juillet à sa luxueuse villa de Kingabwa, construite en moins de 8 mois. Une belle livraison qui a étalé les erreurs et faiblesses du régime que lui-même s’est beaucoup investi pour en arriver là.

 

À voir seulement la villa que s’est construite le dernier secrétaire général de l’Udps désigné par le charismatique Étienne Tshisekedi wa Mulumba, on peut déjà avoir une idée de ce que l’homme représentait dans le régime en place.

 

L’homme devant la presse nationale et internationale, a déclaré son opposition à Félix Tshisekedi et annoncé la création de son parti dénommé Alliance pour le Changement.

 

Il qualifie d’incompétent le Chef de l’État, fustige la jouissance que caractérise le régime, fait la litanie des fautes, erreurs et ratés avec espoir que la population serait souple pour tout gober.

 

Sa livraison a par ailleurs trouvé en face un autre pongiste aussi expérimenté qui n’a pas du tout laissé la boule frapper deux fois sur la table, de peur d’encaisser dès l’entrée du jeu.

 

Kabund a bien joué sa partie, une belle réplique qui à temps réel devrait faire encaisser au maître nageur un but. Pour les supporters de deux camps, naturellement c’est la division. Kabuya est le meilleur, il a très bien joué dans cette contre-attaque.

 

 »Immoralité sur la place publique, incapacité à vivre dans la société des personnes civilisées, refus à se soumettre aux valeurs de la sociale démocratie », accuse Kabuya.

 

Dans cette partie âprement disputée, les observateurs avertis regardent attentivement mais se moquent de deux pongistes et éprouvent de la pitié pour la nation.

 

Si ce spectacle vient des acteurs clés de la vie politique congolaise qui ont grandi dans la grande école de la démocratie congolaise avec comme professeur le Sphinx de Limete d’heureuse mémoire, elle illustre par ailleurs le comportement des politiciens Congolais,

Celui de dénoncer que quand on a quitté la mangeoire.

 

La grande question reste à savoir : tous les maux qui caractérisent le régime Tshisekedi tels que décriés par JMK ne pouvaient-ils pas être révéler quand il était encore dans le système ?

 

Et les abus commis par ce dernier en moins de trois ans du pouvoir de l’Udps, Augustin Kabuya ne pouvait pas aussi le dénoncer quand le maître nageur était encore avec eux?

 

Tous oiseaux de mêmes plumages.

 

 

La rédaction

 

 

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