Félix Tshisekedi, est le vainqueur de la presidentielle en République Démocratique du Congo. Évidemment, l’opposition conteste. Parmi ces candidats qui sont dans la contestation, l’on retrouve Martin Fayulu Madidi.

Que revendique t-il? la deuxième place, ou veut camoufler son comportement suicidaire vis-à-vis des candidats députés de son parti.

Simulacre d’élections, bourrage électorale, tripatouillage, le président de l’EcidE se veux encore s’attirer les projecteurs après la présidentielle du 20 décembre 2023 qui a vu la réélection de Félix Tshisekedi avec 73,34 %, devançant largement Moïse Katumbi qui a obtenu 18%.

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, qui n’a cessé de réclamer tout au long du 1er mandat de Félix Tshisekedi, la vérité des urnes, vient à la 3e position avec autour de 3% des voix. Tenace, comme d’habitude, ce qui est une qualité pour un homme politique selon certains observateurs, Martin Fayulu est à la tête des groupes des candidats qui luttent pour l’annulation des scrutins.

« Leur combat est perdu d’avance car la méthode utilisée par la CENI, vide l’opposition de toute marge de manœuvres. S’il faut revendiquer, l’opposition devrait commencer à le faire dès les premières annonces des résultats provisoires « , déclare un observateur.

Au regard des résultats obtenus par cet opposant farouche, l’on peut bien se poser la question celle de savoir si Fayulu par sa revendication veut faire croire à l’opinion que la deuxième place lui revenait, ou il est convaincu que Tshisekedi lui a volé sa place ?

Si l’on peut accepter que Moïse Katumbi qui vient en deuxième position puisse contester les résultats, comme il est d’habitude pour l’opposition en général, bien que pour ces élections, malgré certaines irrégularités enregistrées la mise en place du centre Bosolo par la CENI, a apporté une transparence singulière, l’honnêteté intellectuelle ne permet pas à beaucoup de voir Fayulu au premier banc des contestataires. Il vient très loin du vainqueur de ces scrutins, et devrait par élégance politique, ne pas laisser à Constant Mutamba l’initiative d’accepter l’échec et féliciter le gagnant.

« Allô, c’est Martin, je voudrais vous féliciter pour votre brillante réélection à la tête du pays. Le pays a beaucoup de défis à relever, ensemble nous pouvons le faire pour faire de ce pays un grand au coeur de continent », ainsi devrait-il s’adresser à Félix Tshisekedi, s’il rêve grand pour ce pays, nous imaginons.

Malheureusement, Martin Fayulu est pris en tenaille et a une conscience chargée car son retrait du processus électoral et sa réintégration, n’ont pas été sans conséquences pour les membres de son parti qui nourrissaient l’espoir de siéger comme députés nationaux et provinciaux, mais aussi conseillers municipaux.

Tous ces jeunes et vieux qui ont soutenu bec et ongles Martin Fayulu, n’ont pas déposé leurs candidatures, obéissant au mot d’ordre de leur leader, qui à la dernière minute s’est rétracté mais pour ses propres intérêts, abandonnant ainsi tous les candidats du parti aux législatives.

Du coup, accepter la victoire de Félix Tshisekedi, est un corvée pour Fayulu car ses centaines de jeunes qui s’étaient préparés à postuler le jugeront très mal.

Cette bataille que mène Fayulu, est donc loin d’une quelconque vérité des urnes. C’est donc une fuite, un camouflage pour persuader ses partisans qu’ils peuvent encore compter sur lui et faire oublier à ceux là qui devaient la réputation, que ce n’est qu’une partie remise. À vrai, Fayulu n’est pas dans cette bataille.

Jacques Amboka

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