La proposition de loi portant modification du code de la famille telle que déposée à l’Assemblée Nationale par le député national Daniel Mbau, suscite débat au sein de la société congolaise.

Après interview une deuxième descente de terrain, réalisée ce vendredi 23 juillet 2021, la rédaction de 24News agency a constaté une divergence d’opinion entre les habitants de la ville de Kinshasa dans l’affaire « dot à 500-200$ ».

Pour certains, cette proposition de loi paraît une bonne chose. C’est le cas de Hervé Mayele (chauffeur) qui dénonce une exagération des prix liés à la dot par certains parents.

«Nous jeunes, sommes très contents et soutenons l’idée de Daniel Mbau. Nous avons constaté une exagération des prix liés à la dot. Certains parents fixent la dot de leurs filles jusqu’à 3000 voire 4000$», a-t-il dit.

Pour d’autres, cette proposition de loi n’a pas sa raison d’exister. Certains parents estiment que l’Etat ne peut pas fixer le montant de la dot ,car ils sont les seuls à connaître les difficultés rencontrées lors de l’encadrement de leurs filles.

«Je ne suis pas d’accord avec cette loi qui nous prive de notre liberté. Quand nos filles tombent malades, ce n’est pas l’Etat qui paye les frais d’hôpital ou de leurs soins; ce n’est pas l’Etat qui paye les frais académiques de nos filles. Alors, pourquoi l’Etat doit-il fixer la dot à notre place? », s’interroge Marie Ngango.

Le Député National Daniel Mbau à déposé une proposition de loi portant modification du code de la famille à l’Assemblée Nationale mercredi 21 juillet dernier. Cette proposition de loi fixe la dot à 500$ en milieu urbains et 200$ en milieu rival.

Noella Awusa/stagiaire Ifasic

By 24news

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous