La communauté des blogueurs Habari RDC avec l’appui technique de ses partenaires notamment Internews a organisé vendredi 23 juillet au musée nationale un atelier d’échange autour du thème : «Covid-19:la nécessité ou non d’une loi contre les violences domestiques en RDC.»
Avec ce thème choisi, plusieurs intervenants ont donné leurs avis, en tant que des victimes directs ou indirects, et d’autres comme témoins des violences.
Maguy Mbuku, journaliste et patronne du journal « Pour Elle », a affirmé avoir vécu de près et garde les témoignages de certaines femmes victimes des violences domestiques qui se taisent jusqu’ici. Elles ont subi des atrocités venant de leurs conjoints.
Pour elle, les violences ne sont pas que physiques mais verbales, psychologiques, économiques et sexuelles. Tout pouvoir exercer sur son partenaire sans son approbation ni consentement est une violence, a-t-elle ajouté.
Plusieurs participants ont jugés nécessaires d’avoir une loi pour freiner ces maux qui de plus en plus prend de l’ampleur dans la société.
Un débat qui nécessitera peut-être une loi de sanction contre toutes ces formes de violences domestiques, si cela est soutenu par des juristes, et députés.
Flore Kayala journaliste, a de son côté ajouté que
«les violences domestiques sont transversales, les hommes et les femmes sont victimes et que si jamais les juristes rejoignent le bateau on aboutira à un résultat pour protéger tout le monde contre les violences domestiques.», a-t- elle dit a 24 news agency.
Joëlla Mashi/Stagiaire Ifasic
