Le mercredi 4 octobre dernier, la banque mondiale a organisé la fête du savoir, le « Knowledge Fest » à Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo, à l’hôtel Rotana. Cette cérémonie festive, ayant pour objectif la présentation de cinq outils analytiques réalisés par quelques chercheurs de l’équipe de cette institution, a connu la participation
du ministre d’État ministre du budget, Aimé Boji et du directeur des opérations de la banque mondiale en RDC, Albert Zeufack.
Pour son mot d’ouverture le directeur des opérations de la banque mondiale a présenté une autre facette de la banque mondiale qui est celle d’une source importante du savoir et de partage de connaissances.
« Dans le cadre de la mission de la banque mondiale qui est celle d’éradiquer la pauvreté extrême et de promouvoir une prospérité partagée sur une planète viable, les connaissances et le savoir jouent un rôle fondamental. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’organisation de cette journée de la foire aux connaissances, nous partageons les fruits des réflexions mais aussi du travail acharné de l’ensemble des collègues à la banque mondiale », déclare-t-il.
S’en est suivie la présentation de cinq travaux analytiques dont : le mémorandum économique sur la RDC, le rapport national sur le climat et le développement de la RDC, la revue des dépenses publiques, l’avenir des ressources d’Afrique et enfin Africa Pulse. Ces travaux permettront de discuter sur les conclusions et recommandations en RDC pour les opérations stratégiques.
Le ministre d’État, ministre du Budget, Aimé Boji quant à lui, s’est focalisé sur la revue des dépenses publiques parce qu’elle permet d’évaluer l’efficacité des politiques.
« Ce rapport marque une étape récidive dans notre dépense, mon commentaire va se focaliser sur la revue de la dépense publique parcequ’elle n’est pas simplement un exercice comptable mais un outil stratégique permettant d’évaluer l’efficacité, l’efficience et l’équité de nos politiques, en d’autres termes elle nous emmène à répondre aux questions fondamentales. Dépensons-nous de manière à maximiser l’impact social et économique ?
Sommes-nous en voie de la réalisation des ODD?
Il s’agit d’assurer l’amélioration du bien-être de la population et de mettre davantage la personne humaine au coeur du développement», conclu-t-il.
La même présentation s’est poursuivie jeudi 5 octobre à l’université de kinshasa pour permettre à la jeunesse congolaise de s’outiller efficacement sur le processsus du développement de la RDC pour prendre la relève.
Au-delà du financement, la banque mondiale est aussi une banque du savoir, une banque des données permettant de faire des projections pour le développement dans le monde.
Chaque année elle produit de différents rapports, études et outils analytiques de recherche portant la présentation des perspectives économiques des nations, accessibles à tous.
Signalons que le Knowledge fest qui a été initié depuis 2017 pour la région d’Afrique, est devenu aujourd’hui une coutume.
La Banque Mondiale aide à combattre la pauvreté et à améliorer les conditions de vie de la population de la République Démocratique du Congo en améliorant la fourniture de services (éducation, énergie, santé…) et en réhabilitant les infrastructures routières pour favoriser les échanges économiques.
Ravanelly Ntumba
