Le marché d’infrastructures en République démocratique du Congo représente des milliards de dollars américains dans un pays où tout est à reconstruire. Cependant, les notes ne sont toujours pas bonnes si l’on veut confronter les chiffres déjà alloués aux infrastructures et les résultats sur terrain.
De Mobutu à Tshisekedi en passant par les deux Kabila, la République a déjà déversé des sommes colossales qui, si les choses étaient faites, l’on connaîtrait une réelle transformation. Les marchés sont tout simplement truqués, pourris, commençant par appels d’offres jusqu’à la passation effective des marchés, des commissions, détournements et surfacturations.
À son arrivée à la magistrature suprême en 2019, Félix Tshisekedi avait dès l’entame de son premier quinquennat, lancé un ambitieux programme dit de 100 jours. Un signe d’un souci de reconstruire ou plutôt construire ce pays sous continent en manque d’infrastructures. L’issue est connue de tous, détournements à outrance des millions avec des arrestations et condamnations des acteurs impliqués et qui, comme par une baguette magique, se retrouvent aujourd’hui tous blanchis et rien n’a été remboursé à la caisse de l’État.
Comme il y a toujours possibilité de corriger les erreurs du passé, le contrat sino congolais, signé sous Joseph Kabila, avec comme principe infrastructures contre minerais, a été revisité, l’inspection générale des finances y a joué un rôle déterminant.
De 3 à 7 milliards de dollars américains, l’on peut dire que la deuxième mandature de Félix Tshisekedi est bien partie avec des fonds pour booster le secteur d’infrastructures. Cependant, beaucoup se posent la question de savoir pourquoi le génie militaire n’est toujours pas associé à la reconstruction du pays?
Pourtant, tel est le vœu du Chef de l’État exprimé depuis 2021. En effet, lors de la 11e réunion du conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi avait évoqué la nécessité d’intégrer le génie militaire dans les travaux de construction des infrastructures publiques en RDC.
Avec le génie militaire, l’on doit à coup sûr avoir d’infrastructures de bonne qualité et au coût raisonnable. Espérons que, la nouvelle première Ministre, qui a une grande responsabilité pour le succès du deuxième mandat de Félix Tshisekedi va intégrer dans son plan le génie militaire pour la réalisation d’infrastructures de qualité.
La Rédaction
