Si dans une correspondance adresséé à la présidente de l’Assemblée nationale le weekend dernier, le Chef de l’État a exigé un certain nombre des préalables notamment la remise du PV des confessions religieuses avant toute investiture, la chambre basse en revanche rapportent les sources concordantes ne semble pas reculer.
» Nous nous préparons à réserver à la lettre du chef de l’État des bénéfices favorables y compris tous les documents y relatifs » confie un membre du bureau Mabunda qui prévient par ailleurs que leur bureau n’a rien à voir dans tout ce qui se passe. « La charge revient par contre aux confessions religieuses » précise-t-il.
De leurs côtés, certaines composantes des confessions religieuses dont L’église catholique, protestante et kimbanguiste ont définitivement tourné la page Malonda. Elles l’ont fait savoir au cours de leur rencontre jeudi dernier.
Du coup l’opinion va dans un avenir proche assister à une bataille loin de finir entre chaque camp déterminé à tirer le drap de son côté.
Au départ, il s’est agit d’un entérinement qualifié d’irrégulier par l’opinion confirmant la thèse d’un « passage en force »du FCC selon l’UDPS même s’il fait mention d’un vote de 6 sur 8 selon le PV du bureau Mabunda.
Montant au créneau, tous les élus du peuple hormis ceux du FCC s’en sont remis à Félix Tshisekedi pour exercer ses prérogatives. Felix Tshisekedi a, on le sait, refusé de signer l’investiture de Malonda. Du coup la rue s’invite dans la scène.
Plusieurs marches anti-malonda exigeant les réformes électorales causant ainsi plusieurs morts et blessés ont été organisées. La solution ne semble pas trouvée.
Pourquoi contester alors Ronsard Malonda après les révélations troublantes faites par le représentant des Églises de réveil Sony Kafuta qui étale la fibre tribale agitée par Fridolin Ambongo dans le processus ayant conduit à la désignation de Malonda ? s’interroge un analyste. Toutefois, l’avenir pourrait nous en dire plus affirme-t-il.
Cette bataille basée visiblement sur les intérêts privés et non collectifs est loin d’être finie. Faudra-t-il une réflexion autour d’une table pour en dégager un consensus? Plusieurs voix convergent déjà à ce point de vue.
Faustin kalenga
