C’est finalement acté! Après le retrait de l’entreprise belge Semelex de la production des passeports biométriques congolais, la charge revient à présent à l’État Congolais. C’est désormais l’Hôtel des monnaies de la Banque Centrale du Congo qui prend la commande.
C’est à cause de la sous-traitance que cette pièce d’identité coûtait énormément chère. Les Congolais éprouvent des difficultés énormes pour s’en procurer, faute de moyens. Un document pourtant qui devrait être à la portée de tout le monde. Comme la production de ce document est confiée à l’une des institutions du pays, le prix pour son acquisition sera sûrement abordable et accessible à tous.
Le ministère des affaires étrangères et la Banque Centrale du Congo parleront alors le même langage dans la production de spasseports biométriques. Toutes les opérations, en commençant par l’identification pour terminer par l’impression, en passant par la capture, se feront par l’Hôtel des monnaies, contrairement aux anciennes habitudes où le marché d’impression était aussi confié aux étrangers. Toute cette file ne pouvait que rendre le prix du passeport exorbitant.
Pour mieux réaliser la mission qui vient de lui être confiée, l’Hôtel des monnaies de la BCC va bientôt transmettre son cahier des charges techniques et financières aux ministères des Affaires étrangères et du budget.
Armel Langanda
