L’ancien ministre de la Communication et médias et membre du Front Commun pour le Congo (FCC) Lambert Mende Omalanga a, au cours d’une sortie médiatique, brossé les axes de la marche pacifique qui s’est tenue ce jeudi 23 mars à Kinshasa. Il a rassuré que celle-ci avait pour mission de soutenir les institutions de la République démocratique du Congo. Il s’agissait là d’un appel pathétique lancé pour le respect des institutions; la défense et la promotion de la cohésion nationale et la solidarité avec le peuple en souffrance actuellement, a-t-il indiqué.
S’agissant des ordonnances présidentielles contresignées par le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Lambert Mende estime qu’il existe une incommunicabilité au sein du gouvernement. Le premier ministre n’était pas mis au courant de ces ordonnances présidentielles. Ce qui revient à dire qu’il y a eu violation des dispositions de la constitution, a-t-il fait savoir.
« Le premier ministre était en mission mais n’était pas indisponible d’être informé », déclare Lambert Mende avant de poursuivre : « C’est un débat qui doit avoir lieu entre le 1er Ministre et le Président de la République d’une part, et d’autre part, entre le 1er ministre et le vice-premier ministre, ministre de L’intérieur ».
Au sujet justement du débat entre le chef de l’Etat et le chef du gouvernement, il convient de rappeler que Sylvestre Ilunga a fait le déplacement de la Cité de l’Union Africaine pour rencontrer Félix Tshisekedi mais ce dernier ne l’a pas reçu, lui donnant rendez-vous au conseil des ministres de ce vendredi.
Pour rappel, la veille de l’annonce des ordonnances présidentielles, le Chef de l’Etat avait dépêché le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans la province du Haut-Katanga pour une mission urgente.
Armel Langanda
