Lorsque le feu embrase la scène politique, la mission première de l’église est de rester neutre et s’interposer en sapeur pompier entre les parties en conflits et surtout défendre les intérêts vitaux des faibles.

En comparant les discours tenus par l’ambassadeur Tibor P. NAGY, Secrétaire Assistant du bureau des affaires africaines des USA, à celui du prélat catholique, Cardinal Fridolon AMBONGO ; le diplomate américain manifeste une empathie et un optimisme en carence dans le chef du Cardinal pourtant congolais.

En lieu et place de rester un vecteur de la paix et communicateur d’espoir, le Cardinal s’est illustré par des attaques, des critiques etc., en se substituant aux opposants dont il ne s’est jamais voilé la face en guise de soutien.

Cette attitude, si on n’y prend garde, risque de mettre en péril l’espoir et les aspirations des congolais déjà trahis par une alliance contre-nature au sommet de l’état.

S’il est vrai qu’avec le temps les gens peuvent changer, il y a lieu de se demander si à ce jour une perle rare de la trempe de Monseigneur Laurent MONSENGO PASINYA des années 1990 à la conférence nationale peut encore être trouvable ?

Sa gestion des émotions et des sentiments des conférenciers est restée gravée dans la mémoire des congolais, bien qu’avec le temps l’Homme était obligé de reprendre sa vraie nature…!

Il est temps que le Cardinal Fridolin AMBONGO comprenne qu’il pour rôle de pacificateur, de conciliateur et de ce fait envoyer des signaux positifs qui garderont l’église au milieu du village. Le fanatisme, on peut se l’attirer de suite d’une bonne évangélisation et non d’une politisation de l’église en s’alignant derrière un camp politique.

Le Congo a besoin de pacificateurs et non de pyromanes.

Dominick Xavio Tshimanga

By 24news

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