En République démocratique du Congo le remaniement annoncé par le Chef de l’État approche. Personne, si ce n’est le fils du Sphinx au pouvoir, ne peut dire avec exactitude quand?

Cependant, l’heure est à l’agitation du côté des ministres qui pour beaucoup dans ce contexte doutent d’eux-mêmes et sont pessimistes de voir Tshisekedi les reconduire à leurs postes ou les maintenir au pouvoir.

ce n’est pas une bonne période de déposer ce genre de dossier  » lance un conseiller à un ami qu’il a pourtant promis de soutenir pour un projet dans un ministère de la place.

Le temps, dans cette période est consacré en grande partie pour certains à la recherche de comment faire pour se maintenir au poste. C’est le moment de consultation selon les croyances au monde noir, et des prières à Dieu pour ceux qui croient bien entendu au Créateur.

C’est donc une pratique pas propre en RDC mais répandue en Afrique car, se faire nommer ministre ou dans un poste de responsabilité, n’est toujours pas fruit de compétences.

Mis à part cet aspect un peu mystique qui conduit à la nomination, il faut souligner que les tractations sont aussi enregistrées au sein des formations politiques où, les leaders peuvent être consulté quant au remplacement d’un membre de sa formation politique.

Un mot du leader du parti, en tout cas pour ceux qui sont en bon terme avec le chef de l’État est souvent demandé pour garder l’équilibre et bonne entente au sein de la coalition.

Cependant, l’on doit savoir que le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde à qui le président de la République avait demandé il y a quelques semaines un rapport d’évaluation de chaque ministre par rapport aux objectifs assignés, a un rôle bon moins important à jouer dans les départs et nouvelles nominations entendus.

Selon les informations à notre possession, le chef du gouvernement avait déjà déposé ce rapport qui va servir de boussole à Félix Tshisekedi pour maintenir ou faire partir les membres du gouvernement dit  » Warriors ».

Dans ces perspectives, l’on ne peut ignorer les enjeux politiques qui peuvent bien entendu influer d’une manière ou d’une autre quant au maintien ou départ d’un membre du gouvernement.

Il y a des ministres qui dans ce contexte et au regard de rôle joué ne peuvent pas s’inquiéter car leur départ apporterait un coup dur à l’évolution d’un processus ou dossier qu’il maîtrise. D’aucuns citent Lutundula,vice premier ministre des affaires étrangères comme l’un se retrouvant dans ce lot de maintien.

Toutefois, comme nous l’avons dit ci-haut, seul Tshisekedi, président de la République détient le secret.

La rédaction

 

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