La COVID-19 a secoué, endeuillé les familles, affecté les économies et mis à genoux certains projets dans plusieurs secteurs de la vie tant en RDC que dans d’autres pays. Cette pandémie qui a été déclarée en République démocratique du Congo en mars 2020 a certes fait des dégâts mais un peu plus limités que dans plusieurs autres pays tant du continent mais beaucoup plus ailleurs.
La République démocratique du Congo, pays avec une forte croyance en Dieu s’en sort, pour ne pas dire s’en est bien sortie.
Cette pandémie est une situation rare que la planète terre n’a jamais connue. Si l’on peut bien attribuer cette belle sortie de crise à la divinité, les congolais doivent aussi reconnaître que par cette divinité, un fils du pays a su mettre en place de bons mécanismes de lutte contre cette pandémie dévastatrice.
L’epidemiologiste Jean-Jacques Muyembe, reconnu à travers le monde pour son savoir faire est donc un maillon clé de ce résultat.
Il a su au moment opportun alerter les autorités et la population sur le danger et comment se prévenir de COVID-19. Bien qu’on n’y soit pas encore totalement sorti, l’on peut tout de même dire que, la psychanalyse du début a cédé place à la sérénité pour enfin, par excès de confiance, la population congolaise, banalyse aujourd’hui la COVID-19.
Mais au delà des morts, des rescapés, des encores malades et contamination, cette pandémie a aussi son bon côté. À quelque chose malheur est bon dit-on. La pandémie a généré et continue jusqu’à ce jour de générer des recettes et même au delà de l’imagination.
Les centres de test COVID pour les voyageurs éparpillés par- ci par- là, font des recettes. S’il faut payer 30 dollars à l’INRB pour un test 48 heures avant le voyage, dans d’autres on peut en faire exprès et débourser 40 à 50 dollars pour des résultats endéans 5 heures.
Par quel mécanisme obtient-on l’autorisation pour ouvrir un tel centre? Qui l’accorde t-il ? Combien génèrent-ils comme recettes au quotidien et par mois? Où vont allez recettes perçues ? Autant de questions qui accablent la gestion de cette pandémie.
La rédaction
