Les membres du Pprd, parti de l’ex président de la République Joseph Kabila, qui choisissent la rébellion pour découdre avec le régime Tshisekedi, le sujet est au centre des discussions dans les Salons politiques en République démocratique du Congo. Une sortie médiatique qui a choqué plus d’un congolais et qui suscite des interrogations dans une circonstances où, en 1997, alors qu’on avait applaudit l’entrée des troupes rwandaises qui ont soutenu l’Afdl de Laurent Désiré Kabila, sans savoir que c’était le début d’une interminable période d’insécurité dans l’Est du pays.
Dans cette situation où les voix ne peuvent évidemment pas s’unir pour regarder dans la direction et avoir une opinion unique, certains trouvent normal ces ralliements, alors que d’autres y voient un réel danger pour l’avenir de ce pays, qui vit depuis des années sous l’emprise rwandaise, principal soutien du M23. À ce dernier, vient s’ajouter l’AFC, Alliance Fleuve Congo de l’ancien patron de la Commission électorale nationale indépendante Corneille Nangaa. Après avoir organisé des élections jugées par bon nombre d’observateurs de chaotiques, s’en est suivi une période où il était en bon ferme avec le régime successeur de Joseph Kabila, Nangaa avait créé son parti politique et s’était défini comme opposant avant de prendre une radicale option, celle de créer la rébellion.
Dans ce coup, Nangaa est aussi suivi avec des ralliements dont celui de Jean-Jacques Mamba, ancien député national et collabirateur de Jean-Pierre Bemba. Mais les derniers en date, sont ceux de Henri Magie et scie, ce communicateur du Pprd qui a été arrêté puis gracié après plusieurs mois passés à Makala, prison centrale de Kinshasa.
C’est dans ce contexte que, Constant Mutamba, député national et à la tête de Dypro, un regroupement dit de l’opposition républicaine, s’élève pour condamner mais aussi, suggéré des méthodes drastiques pour venir à Bout des trahisons qui sont légions dans la sphère politique congolaise et qui ne font que fragiliser la République.
Avocat de son état, Maître Constant Mutamba soutient : » Il faut réserver une réponse implacable à ceux qui choisissent de trahir la République et servent la Cause de l’ennemi. L’inaction injustifiée de notre justice frise son allégeance au régime sanguinaire de Kigali. Il est temps d’agir » note Constant Mutamba dans son tweet.
Notons que, les autorités congolaises ont, à travers la ministre de la justice Rose Mutombo levé le moratoire sur la peine de mort décrété il ya des années. L’objectif étant justement de porter une action à fin de limiter les trahisons dans cette guerre entre le Rwanda avec sa mission d’expédition qui est le M23. Cependant, cette mesure a vu aussi certaines puissances prendre position contre notamment les États-Unis, Canada…
Pour certaines opinion, cette mesure est bien salutaire pour la RDC, mais dans un contexte d’une justice décriée, une situation que le Chef de l’État lui-même n’a cessé de renoncer, l’on doit faire très attention pour ne pas tomber dans l’arbitraire.
Jacques Amboka
