Comme annoncé en début de semaine, le chef de l’État a réuni jeudi 9 juillet, alors que son parti était dans la rue, tous les hauts commandements des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour évaluer l’action offensive lancée sur le terrain contre les groupes armés et adopter de nouvelles stratégies.
En toile de fond, il s’est agi principalement des attaques perpétrées à Djugu dans la province de l’Ituri les dix derniers jours, ayant causé près de 36 morts selon le bilan officiel dont 11 le week-end passé, y compris l’administrateur du territoire et 25 en début de semaine, et des orientations à envisager pour pacifier l’espace oriental de la République Démocratique du Congo longtemps meurtri par les forces du mal.
Selon des sources concordantes, Félix Tshisekedi veut procéder à une double vitesse pour clouer ces groupes armés qui sèment terreur et désolation dans cette partie du territoire national et cela passe notamment par toutes les options possibles.
D’une part, la voie du dialogue, bien qu’insignifiante, est déjà en application avec l’appel lancé aux groupes à déposer les armes et d’autre part celle militaire déjà opérationnelle qui changera certes d’orientation, confirment les mêmes sources qui par ailleurs, révèlent que Félix Tshisekedi serait en possession d’une « information importante » qui impulse chaque fois ces forces du mal à avoir un nouveau souffle.
Il sied de rappeler que cette réunion a été annoncée depuis le week-end de la semaine passée et n’ est intervenue qu’au retour de Félix Tshisekedi de la Belgique où il revenait d’une visite dite privée mais avec des contacts relatifs à une visite d’État avec entre autres le Roi Philippe et la cheffe du gouvernement Belge, selon les informations relayées par RTBF.
Faustin Kalenga
