Plus de deux décennies la République Démocratique du Congo connait un cycle infernal des violences principalement à l’est du pays. Une situation à la base des milliers des tués et déplacés qui malheureusement ne s’arrête pas malgré les diverses tentatives des autorités nationales d’instaurer la paix dans cette partie du pays.
Au Nord-Kivu, tout en soutenant les efforts des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les autorités provinciales ont opté aussi pour le dialogue entre les communautés. Ainsi durant trois jours les différents acteurs de la société civile, politique et administrative ont engagé des discussions dans le but d’identifier les causes de cette problématique object des conflits, aplanir les divergences et poser les bases d’une cohabitation pacifique.
Qualifié de dialogue de vérité, ces rencontres ont été organisés sous l’égide du gouverneur de la province Karly Nzazu Kasivita du jeudi 30 juillet au samedi 1r aout.
Soulignons que les conflits ethniques en province du Nord-Kivu, ont déjà fait plus de 10.000 victimes au cours de dernières décennies. Face à cette guerre interminable, le gouvernement provincial a initié cette rencontre autour d’une table avec plus de 200 personnes membres de différentes communautés en vue d’identifier les causes de ces conflits cause de l’insécurité et qui maintient la province du Nord-Kivu en sous développement malgré toutes sa richesse de sol et sous-sol.
Ce dialogue a passé en revue des questions cruciales, telles que l’insécurité causée par les groupes armés étrangers, le manque d’infrastructures, les problèmes fonciers, le coulage des recettes et l’épineuse question de l’exploitation illicite des minerais. Les autorités provinciales souhaitent que le gouvernement central se concentre sur ces questions pour que cessent les guerres répétitives qui gangrènent la province.
Les conflits communautaires favorisent par ailleurs les groupes rebelles nationaux et étrangers qui sèment la Terreur et désolation au sein de la population. Parmi les groupes armés étrangers, l’on compte les ADF (Forces Démocratiques Allées) d’origine Ougandaise ainsi que les Forces Démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
La Rédaction
