Délestages, coupures intempestives du courant, la société nationale d’électricité en République démocratique du Congo fait parler d’elle, pas en bien, mais en mal. La Snel soumet bon nombre d’habitants de la capitale à un régime comparé à ceux du village de Yamisiko dans le territoire de Bumba, province de Mongala ou dans plusieurs d’autres entités à l’arrière pays où l’électricité reste un rêve.

Alors que le chef de l’État Felix Tshisekedi a lors de son investiture le samedi 20 janvier dernier, fixé certains objectifs du développement pour son deuxième mandat à la tête du pays, soulignant toute sa volonté d’éviter les erreurs du passé, beaucoup au sein de la population qui attend du président réélu des actes concrets pour changer le social, la Snel, peut être un réel obstacle.

En effet, Kinshasa est souvent dans le noir, ou s’il est éclairé dans certains quartiers pendant la nuit, durant la journée, il n’y a pas d’électricité. Cette société publique rend tout simplement atroce le quotidien des habitants de la capitale.

Dans la commune de Ngiri-Ngiri par exemple, ceux qui sont alimentés à partir de la cabine Lukolenge sur l’avenue Kasa-Vubu, ne savent vraiment plus quel est ce problème qui occasionne les coupures. Ici, il est impossible de disposer du courant pendant 48 heures sans interruption.

Ici, le courant se rétabli souvent aux environs de 22, 23 heures, pour être couper à 7, 8 heures. Cherchant de savoir qu’est-ce qui justifie cette situation qui dure depuis plus de 10 mois, nous avons joint au téléphone comme tout client la personne qui gère ladite cabine.

« Nous avons une panne au niveau d’Inga « , nous a répondu sèchement Dauphin, visiblement qui s’en foute du calvaire que ces abonnés traversent.

Pour les habitants de ce quartier, la situation dure depuis des mois, alors que dans le passé, l’électricité etait bien stable.

Pour réussir son second mandat, Félix Tshisekedi doit accorder une attention particulière au social des congolais qui ont massivement porté leur choix sur lui pour un mandat de plus. Le social, c’est répondre au besoin basiques et vitaux de la population qui inclut le droit à l’électricité qui, malheureusement reste un réel casse-tête.

Les questions sont celles de savoir, si la Snel est-elle prête à accompagner Tshisekedi dans sa vision pour assurer le bien-être des congolais? Quelles sont ces difficultés auxquelles fait face cette société de l’État et qui ne trouve pas de solution depuis des années ce, malgré tout le potentiel que dispose le pays en terme énergétique ?

Se pose t-il un problème de compétence dans le chef de ceux qui ont la responsabilité de gérer cette société ou, c’est un complot bien orchestré pour haïr le régime en place ? Autant des questions qui pourront, un jour trouver réponses, si les autorités du pays s’investissent à fond.

Bolangi

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