Voici trois jours depuis que le correspondant de Jeune Afrique a été transféré à Makala après avoir passé des jours au parquet de la Gombe. Une arrestation qui mobilise les médias à l’interne comme à l’étranger. Stanis Bujakera est accusé de propagation de fausses nouvelles, ce que rejette l’accusé qui reste serein dans cette épreuve.

Pour le Directeur de Jeune Afrique qui regrette cette arrestation estimant que le journaliste ne pouvait être arrêté non pas seulement parce qu’il n’a pas signé cet article, mais aussi parce qu’il existe les voies légales par lesquelles les autorités congolaises devraient recourir pour s’exprimer, notamment le droit de réponse. François Soudan a adressé un court message au Chef de l’État Félix Tshisekedi.

« Je voulais rappeler au président Tshisekedi une phrase qu’il avait prononcée en mai dernier. Il avait dit la liberté de la presse est vitale pour la consolidation de la démocratie, c’est juste une phrase qui me rappelle l’interview que m’avait accordée son feu père il y a une douzaine d’années, il m’avait dit qu’il rêve que le Congo soit un État de droit. Alors ne ceresque pour le discours que vous vous apprêtés à prononcer à l’Assemblée générale de l’ONU, faites en sorte que pour la crédibilité du discours que vous vous apretez à prononcer dans quelques jours à la tribune des Nations Unies, faites en sorte que cela s’applique sur l’ensemble du Congo. La place de Stanis Bujakera se trouve au fond de Kasaï comme vous, sa place ne se trouve pas en prison », à déclaré , François Soudan, le Directeur de publication de Jeune Afrique.

Jacques Amboka

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