Plus de 5 mois après son invalidation par l’Assemblée nationale selon la commission mise en place pour absentéisme ,la désormais ancienne députée nationale Marie-Ange Mushobekwa n’en revient toujours pas.
Elle ne comprends tjrs pas comment elle, pour qui toutes ses rares absences ont été signalés au bureau du président Mbosso , et que ce dernier était au courant de son intervention chirurgicale, peut aussi se retrouver parmi les absenteistes pour être invalidée. L’ancienne Ministre des droits humains s’est indignée du fait que la politique rend les hommes insensibles face à leurs contemporains;
» Je ne m’explique pas comment le président Mbosso qui a été sensible au courant de ma maladie avant mon opération a pu changé du jour au lendemain et il savait que j’allais me faire opérer. Est-ce que dans son entourage il y a des gens qui voulaient me voir mourir ? C’est impossible ! » , a déclaré Marie-Ange Mushobekwa en passage dans une chaine de télévision de la place.
Et d’ajouter,
» Je ne peux pas comprendre que la politique puisse pousser les gens à une telle méchanceté, évidemment j’apprends, j’écrirai dans ma mémoire. Malgré tout ce qu’ils m’ont fait je ne les déteste pas, je n’ai pas la haine contre eux « .
Répondant à une question sur les prochaines démarches à faire pour obtenir gain de cause , Marie-Ange Mushobekwa a estimé qu’il n’y a plus de démarches à faire , la solution à son problème reste politique car son invalidation aussi était politique ;
» Le pouvoir leur appartient. Ils sont partout, ils ont la possibilité de donner des injonctions. Ma réhabilitation est politique parce que mon invalidation a été politique. Je crois à la bonne foi du président de l’Assemblée nationale, lui qui m’a exprimé sa compassion durant toute ma maladie, je continue à croire qu’il n’a pas changé. La session prendra fin le 15 du mois prochain, je continue à croire » , a conclu Marie-Ange.
Signalons que Marie-Ange Mushobekwa a été invalidée ainsi que 4 autres Députés Nationaux le 16 juin par la plénière de l’Assemblée nationale après le rapport de la commission qui a été mise en place pour étudier les cas des députés absenteistes.
Zephy Pengume
