Dire que l’ONU veut du bien pour les congolais, c’est faire un jugement erroné » pensent les observateurs de la situation en République démocratique du Congo. Avec ce qui vient de se passer à Kasindi, à la frontière entre l’Ouganda et la RDC, les idées s’éclaircissent sur les intentions de la mission Onusienne au pays de Lumumba qui, rappelons le a été tué sous le regard naïf et complice des Nations unies en 1961.

Le premier Premier Ministre congolais, pendant sa cavale avait demandé en vain le refuge auprès des forces onusiennes en mission au Congo, il fut arrêté au mois de décembre 1960 à Elisabeth-ville l’actuelle ville de Lubumbashi par les troupes du Colonel Joseph Désiré Mobutu et fut assassiné quelques jours plus tard le 17 janvier 1961.

Une sombre et triste page de l’histoire de la République démocratique du Congo, dont toute lumière ne sera jamais faite. C’est ce même conseil de sécurité qui en 1994, lors de génocide rwandais a fait pression au Maréchal Mobutu pour que ceux considérés comme génocidaires puissent traverser la frontière rwando-Zairoise avec arme et munitions.

L’objectif étant, de créer une zone d’insécurité et pousser au nouveau régime rwandais avec Paul Kagame comme maître de cérémonie, de lancer des poursuites pour soit disant que ces génocidaires constituaient un danger pour son pouvoir.

Par ce qui s’est passé le dimanche 31 juillet à Kasindi, les congolais se posent des questions avec les réponses à leur portée. Quelles étaient les intentions de ces soldats de la Monusco en forçant la barrière et ouvrant le feu contre les agents du service douaniers et policiers commis à la frontière ? La réponse, ils ont exécuté une volonté cachée, celle de maintenir l’Est du pays dans l’insécurité.

Une autre question qui peut éclairer la lanterne de l’opinion congolaise et internationale est celle de savoir, comment dans un pays où une mission des Nations-Unies pour le maintien de la paix est en mission depuis plus de deux décennies on parle de l’embargo des armes? La Monusco qui est mandatée par le conseil de sécurité ne pouvait-elle pas être l’avocat de la RDC au conseil de sécurité qui impose cet embargo?

Comment, une mission venue restaurer la paix dans un pays secoué par les violences orchestrées par les mouvements armés peut-elle avouer ouvertement son incapacité à faire face aux rébellions soutenues par un pays voisin à la taille d’une commune de la capitale congolaise ?

 » La Monusco et son conseil de sécurité détiennent toute la vérité sur la situation à l’Est de la RDC » estiment les observateurs avisés de la scène internationale.

MONUSCO, dites la vérité aux Congolais.

 

Bolangi Ikokota Bura

 

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