La situation sécuritaire précaire dans plusieurs entités des territoires de Beni (Nord-Kivu) et d’Irumu en Ituri, a causé le déplacement massif des habitants vers des agglomérations supposées sécurisées. La commune d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, a accueilli des centaines de ménages.

La plupart de ménages sont cantonnés dans les sites de déplacés situés à l’Institut Mabalako et aux écoles primaires Adonga et Mwangaza. Ceux-ci disent vivre le calvaire en cette période de sécheresse observée dans la zone. Ils passent nuit dans les salles de classe et le matin, ils sont à l’extérieur à la merci des intempéries.

Actuellement nous menons une vie très pénible ici. Juste à l’arrivée du premier écolier, nous sommes obligés de libérer les salles de classe. Nous supportons le soleil et même la poussière nous dérange. C’est vraiment un calvaire que nous vivons », déclarent certains déplacés à 24News Agency.

Des femmes enceintes, les personnes de troisième âge, ainsi que les enfants courent le risque de contamination de plusieurs maladies dûes à la saleté. Ces déplacés lancent un SOS au gouvernement congolais et aux organisations humanitaires de s’impliquer dans l’urgence afin de sauver des vies humaines.

Les nécessiteux plaident aussi pour le rétablissement de la sécurité dans leurs milieux d’origine afin qu’ils y retournent et continuer avec la vie normale.

Gires Kasongo, correspondant

 

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