Le Chef de bureau de la Monusco a échangé ce mardi 20 juin à Beni avec une douzaine d’acteurs de la société civile et des Associations des taxi-moto.

Les échanges ont tourné autour de la lutte contre l’insécurité mais aussi le renforcement de la collaboration entre la population et la Monusco dans la région de Beni (Nord-Kivu).

Ces acteurs de la société civile et représentants des associations des taxi-moto, ont affirmé qu’ils n’ont pas été impliqués, l’année dernière, dans l’attaque des véhicules de la Monusco. Ces véhicules étaient caillassés par des infiltrés et non par des conducteurs des moto-taxi, a déclaré Adjedje Kambale Kisambya, délégué des motards de la Fédération Nationale des Entrepreneurs du Congo (FENECO).

Avec le temps, nous avons compris que nous étions floués par des personnes de mauvaise foi. Vous savez, lors des événements de l’année dernière, les personnes qui caillaissaient les convois de la MONUSCO n’étaient même pas des taximen motos, mais plutôt des infiltrés et des casseurs », affirme-t-il.

Josiah Obat, le chef de bureau de la mission onusienne à Beni et son adjoint, Abdourahamane Ganda, ont rappelé longuement à leurs interlocuteurs que la MONUSCO n’est pas la seule dans le processus de retour de la paix.

 Nous avons un rôle dissuasif, mais la population doit comprendre que nous devons travailler ensemble, pas en empêchant la Monusco d’exécuter son mandat par des blocages de toutes ou des caillassages de nos convois. Nous devons travailler en étroite collaboration pour résoudre les problèmes », a déclaré Josiah Obat.

Pour lutter contre la désinformation et les rumeurs qui ont empoisonné les relations avec la Monusco, Abdourahamane Ganda, chef adjoint de bureau de la Monusco à Beni a invité ses interlocuteurs à toujours prendre le temps de vérifier les informations reçues.

C’est depuis quelques mois que le dialogue a repris entre la MONUSCO et cette couche de la population civile de Beni. Il y a un mois, la Mission a lancé une formation de trois mois sur le code de la route au profit des taximen motos de la ville. Une autre façon de lutter aussi contre la désinformation dont ces motards sont souvent l’objet. Il faut rappeler que ces échanges se déroulent également dans l’optique du retrait définitif annoncé de la MONUSCO du Congo, soutient Jean Tobie Okala du service de la communication de la communication à Beni.

Gires Kasongo, correspondant

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