En principe, les prochaines élections en RDC sont prévues en 2023. Avant d’en arriver là, il y a des préalables entre autres : la modification de la loi électorale, la désignation du président de la Commission électorale nationale du Congo(CENI) , en remplacement de l’actuel , Corneille Nangaa qui avait organisé les élections de 2018.
La succession de Nangaa n’est plus que question des jours, car les confessions religieuses reçoivent déjà les listes des prétendants candidats pour sa succession. La course s’annonce âpre car l’on compte déjà plus de cent candidatures déjà parvenues aux confessions.
On s’attend à l’élection à l’issue de laquelle une seule personne sera désignée par les confessions religieuses ,puis proposée pour avis à l’Assemblée nationale.
Selon plusieurs sources, l’église catholique chapeaute la liste avec plus de trente candidats,puis vient l’église protestante avec vingt-sept prétendants à ce prestigieux et stratégique poste.
A en croire certains analystes, la situation ne sera pas facile pour les confessions religieuses qui ne choisiront que trois noms à présenter dans leur plénière afin qu’un d’entre les trois soit désigné président de la CENI ,en remplacement de Nangaa, surtout quand plusieurs congolais gardent encore la mémoire fraîche de cet exercice précédent qui avait abouti au choix de Ronsard Malonda ayant comme on le sait, posé problème et rejeté par bon nombre de la classe politique y compris le Chef de l’État.
Zephy Pengume
