Le conseil national de la société civile invite le front commun pour le Congo FCC à lever l’ambiguïté autour de son appartenance politique avant de prétendre occuper le poste de rapporteur de la commission électorale nationale indépendante CENI.
Dans une interview accordée à 24 News, Joseph Nkinzo président du conseil national de la société civile dit suivre de prêt le débat sur les réformes électorales à l’assemblée, et invite les parties prenantes à œuvrer sur la dépolitisation de la centrale électorale.
«Nous suivons de prêt le débat à l’assemblée nationale sur les réformes électorales tant souhaitées et attendues, mais nous estimons que cela doit se faire pour répondre aux aspirations de la population et non à des intérêts égoïstes comme nous le sentons venir», à déclaré Joseph Nkinzo.
S’agissant des revendications du FCC sur le poste de rapporteur qui doit de droit lui revenir, le président de du conseil de la société civile souhaite être clarifié sur la position qu’occupe le FCC au sein de l’Assemblée nationale.
«Le FCC devrait d’abord lever l’ambiguïté sur son appartenance politique et nous éviter ce double jeu auquel il se livre pour piéger l’opinion», prévient-il.
Joseph Nkinzo dit ne pas comprendre la famille politique de Joseph qui est en même temps dans la majorité et réclame un poste de l’opposition.
«Où pouvons-nous situer le FCC aujourd’hui ? Il est dans la majorité et se réclame de l’opposition en même temps. Soyons sérieux et engageons sur la voie des réformes avec sincérité pour éviter des contestations et frustrations dans l’avenir», a soutenu Joseph Nkinzo.
S’agissant de la loi sur la nationalité congolaise à 100 % pour prétendre postuler à la présidentielle, le président du conseil national de la société se dit plutôt favorable à une loi sur le récemment.
«Notre pays n’a pas besoin de division au stade actuel, nous devons oeuvrer pour le bien être de tous et la participation de tout le monde aux élections»,
pour cela ajoute-t-il
«Nous devons soutenir le recensement afin d’identifier qui est congolais et qui ne l’est pas. L’histoire de 1984, nous renseigne que le recensement peut être organisé en un jour comme de déroulent les élections, c’est un problème des moyens et volonté politique», conclut-il.
Faustin Kalenga