L’ancien Chef de l’État Joseph Kabila est bien connu sur son mutisme. Une stratégie qui souvent lui est bénéfique dans des situations de fois difficiles.
Alors que la situation est très catastrophique pour sa famille politique, l’homme retranché tatntôt dans son petit paradis de Kingakati ou encore dans sa ferme de Kashamata à Lubumbashi, semble ne céder à aucune pression politique qui sécoue soit son parti le PPRD ou sa plateforme le Front Commun pour le Congo qu’il a créé peu avant la tenue des élections de 2018.
Face à la tempête, plusieurs cadres du FCC ont sollicité en vain de rencontrer JKK.
» Il ne répond pas aux appels, il n’ouvre pas sa porte, il ne donne aucune orientation alors que le bateau est en train de chavirer » ,a lancé un leader bien connu du FCC qui s’est distingué durant son exercice à défendre bec et ongle Joseph Kabila .
Il le faisait si bien que beaucoup ont souhaité le voir faire le même travail près de Félix Tshisekedi étant donné qu’il a aussi adhéré à l’Union sacrée.
Aux dernières nouvelles, le secrétaire permanent du parti de Joseph Kabila tente depuis des jours à rencontrer l’autorité morale. Aucune opportunité ne lui est accordée.
» Que pense Joseph Kabila sur son parti, son FCC? Si le congolais lambda se pose cette question, croyez-moi, même le plus proche de celui qui a dirigé le pays pendant 18 ans, se pose sans réponse la même question, nous déclare un des proches de cet homme d’État.
Pour les analystes, dans son mutisme et silence, le prédécesseur de Félix Tshisekedi est au delà de toutes les apparences, la personne la mieux placée qui accompagne l’actuel Président dans l’ombre.
Conscient de son statut, il est dans cette logique de ne pas s’agiter et laisser son bateau chavirer pour soutenir le nouveau navire. De toutes les façons, l’on ne sait pas trop définir qui de ceux qui sont restés et partis sont de bons grains pour la République.
Zephy Pengume
