L’on parle de cette ville comme la plus belle de la République démocratique du Congo. Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, est pourtant, malgré toute sa beauté et propreté, la ville où la population vit dans la psychose. La ville est depuis un certain temps, la cible du M23 ce mouvement qualifié de terroriste, soutenu en hommes et armes par le Rwanda de Paul Kagame. Ce qui plonge la population dans la peur de voir la ville être attaquée à tout moment.

Si l’attaque de la ville peut-être évitée avec les verrous posés par les Forces armées de la RDC et les Wazalendo, cette force d’autodéfense, la psychose est de plus en plus dans le chef des habitants qui enregistrent des assassinats, exécutions sommaires et ce, pendant la journée comme la nuit.

Cette semaine qui s’achève, les habitants ont été choqués par une attaque d’un taxis bus ou les assaillants ont tiré sur les passagers ayant fait 3 tués. Rien que pour cette semaine, la ville a compté environ sept assassinats.

Pour Mwamini, une jeune fille de 24 ans, s’en est de trop.

« L’on ne pouvait pas connaître ça. Bien que la ville soit sur militarisée, Nous avons l’impression d’être abandonné. On tue, on assassine à pleine journée et de fois à quelques mettre des militaires » déclare Mwamini.

Pour cette gomatracienne, la peine de mort est la bienvenue. Avec son application, les choses pourront changer.

 » Où en sommes-nous avec la décision du gouvernement de rétablir la peine de mort ? Je souhaite vraiment que cela soit d’application le plus vite. Pourquoi et de quel droit ces hommes peuvent-ils se donner plaisir à ôter la vie des autres? » s’interroge cette habitante.

Mwamini, qui se dit fervente chrétienne catholique, se dit prête d’assister à une pendaison de ceux là qui tuent les paisibles population.

 » Je ne peux prendre plaisir à la mort de mon semblable. Je suis chrétienne pratiquante, mais, je suis désolée de le dire, le jour où on annonce la pendaison d’un assassin, d’un traître qui complote avec le Rwanda contre notre pays, J’abandonnerai tout pour aller assister, et j’ouvrirai grandement les yeux pour regarder chacune d’étapes qui va le conduire à la mort » martèle t-elle.

Cependant, cette fille qui vit comme tant d’autres des habitants dans la peur, souligne toutefois que pour qu’elle se donne à cet exercice,il faut quelques préalables.

 » Je dois être sûre et certaines que celui qui va être exécuté, est réellement le coupable, car je ne me pardonnerais pas d’assister à la pendaison d’un innocent que pour des raisons que nous ignorons, on le présente comme coupable « .

C’est donc la remise en cause de la justice congolaise qui est Ici évoquée par cette fille, dans un contexte où cette justice est réputée de malade.

Jacques Amboka

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous