Se voir confier les charges de conduire la diplomatie de la RDC dans un contexte aussi crucial, n’a rien avoir de prestige. Le choix opéré sur la personne de Christophe Lutundula est un signe éloquent d’une réelle volonté de ce gouvernement de redorer le blason de la diplomatie congolaise tout en reconnaissant le travail abattu par la ministre sortante Marie Tumba Nzenza.

Christophe Lutundula est donc une des figures les plus en vue de ces trois dernières décennies avec un parcours qui n’a cessé de forcer l’admiration de tous. Être nommé au poste de vice-premier ministre au premier gouvernement de l’Union. Sacrée, c’est autant de défis qui l’attendent dans un contexte où nos représentations diplomatiques à l’étranger font face chacune à des graves difficultés. La ministre des affaires étrangères sortante a sonné l’alarme en ce qui concerne notamment les frais de fonctionnement d’une part mais aussi plusieurs mois d’arriérés auxquels sont soumis les membres de nos ambassades.

La RDC qui assume la présidence rotative de l’Union Africaine pour l’exercice 2021, est encore un poids de plus pour le nouveau patron de la diplomatie congolaise qui dit accompagner le Chef de l’État dans la réalisation des objectifs qu’il s’est assignés à la tête de cette institution panafricaine.

Membre d’Ensemble pour la République, la présence de Christophe Lutundula et d’autres membres du parti de Moïse Katumbi est aussi une illustration d’une bonne attente entre le Chef de l’État Félix Tshisekesi et Moïse Katumbi.

Pour bon nombre d’observateurs, avec Christophe Lutundula, notre diplomatie va connaître un nouvel élan malgré plusieurs difficultés auxquelles le pays fait face. L’on a doter le pays d’une intelligence pour conduire notre diplomatie certes, mais l’on doit aussi lui donner les moyens nécessaires pour bien mener sa mission. Il en va de l’honneur du pays.

La Rédaction

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