L’heure est à la mobilisation, à la solidarité nationale, ainsi qu’au soutien sans condition aux FARDC pour en finir avec le M23 et son parrain rwandais.
Dans cette lancée, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) veut, en sa manière, apporter son soutien à cet élan solidaire lancé par le chef de l’État. La corporation des journalistes en RDC donne un message clair à tous les hommes des médias œuvrant en RDC : plus question d’accorder une interview au mouvement rebelle M23, faute de quoi le retrait de la carte professionnelle est inévitable.
« Tout journaliste oeuvrant en RDC qui, pendant ce temps de guerre offrira son micro ou sa plume aux terroristes du M23 et leurs alliés rwandais se verra d’office retirer sa carte professionnelle », tel est le message de Jean Marie Basa, président de la commission de carte de l’UNPC, relayé par plusieurs médias ce jeudi 10 novembre.
Les professionnels des médias congolais ont accueilli avec joie les mesures de l’UNPC et pensent que cette décision tombe à pic, car il est inconcevable, selon eux, qu’au moment où le pays est sous la menace des terroristes du M23 avec l’appui du Rwanda, les journalistes puissent aisément, même au nom de la liberté d’expression, accorder la parole aux ennemis de la RDC. Cela ressemblerait à une publicité de ceux là même qui maltraitent et tuent des compatriotes dans l’Est du pays depuis des années.
Il faut noter que depuis l’appel à la solidarité nationale lancé par le commandant suprême des FARDC et de la PNC, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, lors de son message à la Nation, le 3 Novembre dernier, l’élan patriotique prend de plus en plus place dans les cœurs de congolais de tous bords.
Zephy Pengume
