L’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo compte à côté des victimes qu’elle cause, d’innombrables conséquences qui ne peuvent laisser la scène politique congolaise imperturbable.
Dans ce contexte des scrutins entendus en décembre 2023, le M23 avec son mentor à savoir le président Kagame jouent un rôle qui justement ne peut permettre la tenue des élections sur l’ensemble du territoire national.
Lors de la conférence de presse tenue par le président Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi en marge de la visite en RDC du président français le 04 mars, Félix Tshisekedi a évoqué cette problématique qui reste un grand dilemme.
La question est celle de savoir qu’est ce qui constitue la priorité pour les congolais dans ce contexte. Est ce la tenue des élections ou le rétablissement de la paix dans la partie Est du pays secouée par les violences depuis plus de deux décennies.
Ce dilemme est justement un couteau à double tranchant non seulement pour l’opposition qui tient coûte que coûte à la tenue des scrutins conformément au calendrier publié par la CENi, mais aussi et plus encore pour le pouvoir en place.
Si d’aucuns peuvent accuser l’opposition qui tient à la tenue des scrutins en décembre 2023, de négliger la situation de l’Est, d’autres peuvent par contre, s’attaquer au pouvoir qui peut à tort ou à raison se servir de cette guerre pour reporter les élections.
Cependant, la question est celle de savoir, à qui profiterait un probable report des scrutins ? » À tous, sauf à Tshisekedi qui est candidat à sa propre succession », estiment bon nombre d’analystes.
Pourquoi le report des élections ne profiterait pas à l’actuel président de la République ?
1. Selon plusieurs sondages, Tshisekedi bénéficierait en cette période d’une opinion favorable bien que tout dans la gestion du pays n’est pas rose. Ainsi, un report des scrutins pourrait avec le temps changer cette opinion.
Ce qui veut dire que, Tshisekedi doit tout faire pour ne pas permettre le glissement.
Quelles sont les conséquences d’un report des scrutins pour le Président sortant ?
Si les scrutins seront reportés, certains pourraient conditionner leur soutien au pouvoir au rétablissement total de la paix à l’Est du pays. Ce qui n’est pas évident quand on considère le niveau du complot contre la RDC.
Le Chef de l’État doit prendre une bonne option, sans aucune pression en privilégiant plus l’intérêt national.
La rédaction
