Toute vérité n’est pas bonne à dire, c’est ce que pensent certains acteurs politiques après son passage dans une chaîne de télévision de la place au cours duquel, le message fort retenu par des nombreux téléspectateurs a été  » il y a eu des accords politiques à l’issue de la présidentielle de 2018″.

Est- ce une vérité, même s’il en est une, il faudrait aussi la prouver. Président de la commission électorale nationale indépendante ( CENI), Corneille Nangaa a été l’homme clé de l’alternance pacifique au pouvoir que la RDC n’a jamais connue depuis son existence.

Maître du jeu dans un processus électoral très controversé qui a commencé par la remise en cause des matériels électoraux à savoir la machine à voter, l’on doit à ce professionnel d’organisation électorale formée par l’abbé Apollinaire Malumalu, un dynamisme et perspicacité singuliers qui ont conduit contre vents et marées à la tenue des scrutins avec machine à voter.

Dans une présidentielle qui donnait à l’africaine la victoire au dauphin du président sortant, quand on considère qu’en Afrique le pouvoir organiser rarement les élections pour les perdre, le pays était suspendu à l’attente des résultats et ce, sous une tension. Nombreux s’attendaient à de grandes manifestations après la proclamation des résultats au cas où Emmanuel Shadary remportait le scrutin.

Le chaos attendu n’a pas eu lieu à la proclamation des résultats qui ont vu le président de l’Udps porté par la coalition Cach remporter la présidentielle.

Fayulu, venu en deuxième position s’y est opposé et a revendiqué la victoire avec ce concept  » la vérité des urnes ».

Si les propos de l’ancien président de la CENI sont vrais, l’on doit aussi faire un recul pour constater que la ville est restée apaisée avec la victoire proclamée de Tshisekedi. Ceci est aussi un message car, ça ne serait pas le cas si ce cas de figure était autre.

Pour certains, le président de la centrale électorale est tenue à une réserve surtout quand il s’agit d’une matière qui peut embraser le pays. Par ailleurs, l’on doit aussi se questionner sur les intentions de Corneille Nangaa, qui s’est déclaré candidat à la présidentielle de 2023, d’évoquer ces accords qu’en cette année de fin de mandat de l’actuel président.

 » Il y a eu des accords politiques », une phrase qui pourrait ouvrir un grand dossier à la justice, estiment les analystes.

La rédaction

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